Les organisateurs des Grands Prix de Belgique et des Pays-Bas ont relativisé les informations selon lesquelles ils seront contraints d’alterner leurs événements chaque année dès l’année prochaine.
La promotrice du GP de Belgique, Vanessa Maes, rencontrera lundi à Londres le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pour discuter de l’avenir de la course de Spa-Francorchamps.
Mais Maes a minimisé les spéculations selon lesquelles le sujet de leur conversation sera l’accord d’alternance supposé avec Zandvoort plutôt qu’un nouveau contrat standard.
"Rien n’a encore été confirmé. Ce sont de pures spéculations. Je n’ai qu’une intuition sur la raison pour laquelle ces messages sont diffusés en ce moment. Et cela pourrait avoir à voir avec les nouvelles sur l’Afrique du Sud en particulier."
En effet, la F1 aurait dû abandonner ses projets de GP d’Afrique du Sud en 2024 à Kyalami en raison des liens supposés du pays avec Vladimir Poutine.
"C’est la FOM qui communique sur le calendrier en F1 et personne d’autre. Nous préférerions signer un contrat pluriannuel comme avant, mais nous serons toujours satisfaits de ce que nous obtenons."
"L’année dernière, nous avons prouvé que nous pouvions organiser un Grand Prix selon les normes et conditions actuelles autant que possible et en récompense, nous avons reçu non seulement des félicitations, mais également une prolongation de contrat d’un an," ajoute Maes.
"Nous devrons attendre et voir ce que la FOM décidera maintenant."
En ce qui concerne le GP des Pays-Bas, les rumeurs disent que Zandvoort pourrait en fait être absent du calendrier 2024 alors que l’accord d’alternance à Spa commence - malgré le contrat existant du circuit.
"Comme nos collègues de Francorchamps, nous avons également été surpris par les récentes spéculations," déclare le directeur du GP des Pays-Bas et ancien pilote de F1, Jan Lammers.
"C’est littéralement tombé du ciel."
Lammers a particulièrement démenti les affirmations selon lesquelles la F1 pourrait ne pas se rendre du tout à Zandvoort l’année prochaine.
"Nous verrons ce que dit la FOM lors de la réunion. Mais nous avons encore 2023, 2024 et 2025 pour terminer le contrat. Nous avons encore beaucoup de courses à Zandvoort et nous ne comptons pas y renoncer."
Lorsqu’on lui a demandé s’il serait "dommage" que le GP des Pays-Bas doive tout de même s’effacer face aux pressions de la FOM et du calendrier de la F1, Lammers insiste : "Cela revient à dire qu’il serait dommage que Max Verstappen prenne sa retraite."
Le pire serait que Spa-Francorchamps quitte le calendrier une nouvelle fois.
"Écoutez, Francorchamps est l’un des plus beaux circuits du monde," admet Lammers. "J’y ai toujours couru moi-même avec grand plaisir. Mais encore une fois, je ne décide pas. C’est juste quelque chose qui n’est pas à l’ordre du jour pour le moment en tout cas selon mes informations."