Les jeunes pilotes qui évoluent dans des catégories junior n’ont pas forcément besoin de faire partie des académies des équipes de F1 pour réussir.
C’est ce que clame Bruno Michel, patron de la Formule 2 et de la Formule 3.
Une grande partie des pilotes de Formule 2 et de Formule 3 appartiennent à des programmes de pilotes juniors au sein d’équipes de F1. Cependant, ce n’est pas le cas, notamment, du leader actuel du championnat F2, Felipe Drugovich, ni du troisième, Richard Verschoor.
"Je pense que cela montre une chose à coup sûr, c’est que vous n’avez pas besoin de faire partie d’une académie pour briller," lance Michel.
"Ce n’est pas automatique et la raison pour laquelle la plupart du temps les pilotes des académies brillent, c’est parce que les académies essaient déjà de recruter les meilleurs pilotes."
"S’ils font un bon travail - et la plupart d’entre eux font un travail très solide - ils ont certainement de bons pilotes dans leurs académies."
"Maintenant, vous avez parfois des pilotes qui ne font pas partie d’une académie et qui font du très bon travail. Je pense que cela prouve qu’il n’est pas nécessaire de faire partie d’une académie pour faire du bon travail. Vous devez être fort, oui."
Bruno Michel ne nie pas que combiner réussite et soutien d’une équipe permet par contre de franchir plus facilement la dernière marche.
"Est-ce que sans académie pour ces pilotes, c’est un problème pour eux pour aller en Formule 1 à l’avenir ? C’est la vraie question qu’ils doivent se poser, car quand on fait partie d’une académie, c’est assez automatique."