Les règles de la F1 2026 sont actuellement un sujet controversé dans le paddock.
Red Bull Powertrains a émis une nouvelle proposition, émanant du patron de Red Bull, Christian Horner, pour réduire les composants destinées à gérer la puissance électrique.
L’équipe autrichienne avait alerté dès l’an dernier sur le fait qu’il serait très difficile pour la F1 d’avoir à gérer un équilibre à 50-50 entre le thermique et l’électrique sur chaque tour.
Red Bull a cette fois mis en avant l’argument du poids, afin de tenir l’objectif de baisse de poids de 30 kilos souhaité par la FIA.
Mais la proposition a été définitivement rejetée par les autres motoristes de 2026.
"En principe," déclare le patron de Ferrari, Frédéric Vasseur, "moins de puissance électrique pourrait avoir du sens dans la perspective d’aujourd’hui, mais revenir en arrière maintenant impliquerait des coûts immenses."
"Nous avons tous des prototypes de nos groupes motopropulseurs et de nos batteries sur les bancs d’essai depuis longtemps. Il est trop tard pour revenir en arrière, à moins que l’introduction des nouvelles règles ne soit reportée d’un an."
Toto Wolff, directeur de Mercedes F1, est du même avis : "Ce serait beaucoup trop cher à faire maintenant. Nous sommes déjà bien trop avancés en termes de développement."
"Peut-être pouvons-nous faire quelque chose au niveau de la production d’énergie. Une possibilité serait que la totalité de la puissance électrique ne soit pas toujours disponible."