Mercedes F1 n’a pas pu se servir de ses outils d’analyse pendant le Grand Prix de Bahreïn, qui a opposé Lewis Hamilton à Max Verstappen. Les deux pilotes se sont tenus tout au long de la course, ce qui a rendu impossible le fait de savoir qui allait l’emporter.
"Nous avons toutes sortes d’outils sur la piste qui font des prédictions pour nous, qui nous montrent comment les pneus s’usent, quelle est la probabilité de conserver une place, de ne pas la conserver, et nous avons les écrans de chronométrage et de TV comme tout le monde" explique James Allison, le directeur technique.
"Mais tous ces outils n’ont été d’aucune aide, ils faisaient une prédiction qui changeait toutes les deux ou trois secondes. Ils disaient que Lewis allait gagner, puis ils changeaient d’avis et disaient que Max allait gagner."
"Et honnêtement, vous n’aviez pas besoin du logiciel pour savoir à quel point c’était serré. Nous retenions tous notre souffle, croisant les doigts, croisant les orteils et espérant de toutes nos forces que Lewis serait capable de s’accrocher jusqu’à la fin."
"Le fait qu’il l’ait fait avec un tel style, qu’il l’ait fait avec un placement aussi parfait de sa voiture au virage 4 quand Max l’a attaqué, qu’il l’ait fait avec une telle classe, tout cela s’est ajouté au plaisir de la victoire."
La tension s’est en tout cas relâchée quand le septuple champion du monde est passé sous le drapeau à damier : "Quand il a finalement franchi la ligne, il y a eu une crise d’hystérie collective dans notre garage, avec le plaisir total de la victoire."
"L’année dernière, nous avons réussi à gagner de nombreuses courses grâce à de très bonnes performances, mais il y aura très peu de courses aussi mémorables que celle que nous avons vécue à Bahreïn."