Personne ne peut l’ignorer, c’est ce dimanche que la F1 fête, officiellement, le 1000e Grand Prix de l’histoire. Avant le départ du Grand Prix de Chine tout à l’heure, il est encore temps de remonter dans le passé. Qu’est-ce que représente, pour les patrons d’écurie, cet accomplissement ? A quel point ce seuil symbolique parle à leur passion du sport ?
Andy Green (photo), le directeur technique de Racing Point, est un vrai fan hardcore : il estime en être à son… 500e Grand Prix. « Ou pas loin. »
« Ma première course était en 1991. Je n’étais pas encore sorti de l’université. Le dimanche après-midi, c’est regarder des gars courir roue contre roue qui m’a donné le virus. C’est pourquoi j’ai étudié l’ingénierie à l’université. C’est ce que je voulais faire. »
« En ce temps, j’avais aussi une passion pour le cricket. Rory Byrne [ingénieur Ferrari], avec qui je jouais au cricket, m’a inspiré, et je lui ai offert mes services gratuitement ! Et c’est comme ça que je suis rentré dans le sport auto. »
Toto Wolff se dit « passionné par le sport auto » depuis l’obtention de son permis.
« Mais je ne suivais pas du tout la F1. Même si l’Autriche a une histoire formidable en F1 grâce à ses pilotes. Quelque part, je suis rentré en F1 par le volet financier. La passion pour les voitures de sport en général, plus le côté financier de la F1, tout cela s’est emboîté, car le business de la F1 couvre tout cela, et finalement, c’est cela qui m’a attiré en F1, il y a seulement quelques années. »
Mattia Binotto, chez Ferrari, a lui suivi un parcours plus classique et tout entier tourné vers Maranello.
« Depuis que je suis gamin, je regardais les courses avec mon grand-père. Il était un supporter passionné de Ferrari en particulier. Ensuite, j’ai vécu en Suisse, mais l’Italie, c’était quelque chose d’important pour moi. Donc mon rêve d’enfant a toujours été de faire partie du monde de la F1, et plus encore de faire partie de Ferrari. Et ce fut comme une mission pour moi : essayer de préserver le patrimoine de ce sport et de Ferrari. »