Alors que les tensions retombent entre Max Verstappen et Sergio Pérez ce week-end, leurs pères se sont invités dans le débat, avant une dernière course de la saison qui pourrait voir le Mexicain décrocher le titre honorifique de vice-champion du monde.
"Max n’a jamais eu un aussi bon coéquipier que Checo" a déclaré Antonio Pérez, qui assure que Verstappen sent "le souffle chaud de Checo sur son cou. Les autres étaient tous subordonnés. Checo gagne les courses que Max ne peut pas gagner, les plus difficiles."
Le père du pilote au numéro 11 est également heureux d’avoir vu les médias et les fans s’emparer de l’affaire et défendre majoritairement son fils : "C’était merveilleux que Checo ait été défendu. C’était peut-être la plus grande satisfaction."
Une image qui a évidemment été mal vécue par le clan néerlandais, comme l’explique Jos Verstappen, le père de Max.
"Non, je n’ai pas apprécié et j’ai travaillé dessus toute la semaine" a déclaré Verstappen au journal De Limburger. "Max a été dépeint comme le croquemitaine, ce qui est totalement injustifié. J’ai hésité à venir à cette course, mais j’ai quand même pris l’avion."
Jos accuse de nouveau Pérez pour Monaco
Jos revient sur le début de saison et réitère les accusations sur Pérez à Monaco : "Après les trois premières courses, je pensais que ça n’allait pas marcher. L’équipe a ensuite réagi rapidement et bien."
"Le problème était principalement le surpoids de la voiture, mais une fois que cela a été résolu, la voiture était au goût de Max. Et Monaco, avec ce qui s’y est passé, l’a tellement déclenché qu’il a pensé ’maintenant c’est fini’."
Et d’assurer que son fils est une personne bien plus agréable que l’image qui ressort souvent de ses actions et de sa description : "Max est fondamentalement un gars très gentil et doux."
"Il se contrôle beaucoup mieux. Avant, j’étais beaucoup plus extrême, mais Max a vraiment un cœur. Et quand il porte le casque, c’est un lion. Ne poussez pas Max dans un coin ou il va exploser."