Max Verstappen est-il le seul pilote à ne pas vouloir être suivi par les caméras de Drive to Survive ? Alors que le pilote de Red Bull a clamé son désamour pour la série, ses camarades du paddock, et même son coéquipier Sergio Pérez, n’ont pas trop de problème à être ainsi filmés.
Lando Norris est ainsi « à l’aise et d’accord » avec les caméras américaines, qu’il affirme pouvoir garder sous contrôle.
« Tu peux choisir beaucoup de choses et les sélectionner. »
« Donc je suis heureux. C’est cool, surtout en venant aux Etats-Unis, il y a tellement de gens qui sont maintenant dans la Formule 1 juste en regardant Drive to Survive. »
« J’en ai fait l’expérience. J’espère que je n’ai pas été mal perçu, que je ne suis passé pour un idiot ou autre. Mais non, je pense qu’ils font du bon travail. Je la regarde de temps en temps, mais je n’ai pas encore regardé la série en entier. Mais de mon côté, c’est bien. Je ne peux pas vraiment parler au nom de Max. »
Daniel Ricciardo, son coéquipier chez McLaren, ne voit pas non plus le problème.
« C’est sûr qu’il y a des moments où vous voulez un peu d’espace ou d’intimité, mais si vous leur faites savoir ’pas de caméras dans cette pièce’, ils sont plutôt bons avec ça. »
« Ça s’est bien passé, je pense que nous avons une relation un peu différente avec eux. »
Sans trop de surprise, Kimi Räikkönen réagit avec plus de détachement voire de désintérêt sur la question.
« Je ne regarde pas la série, donc je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont fait. Mais je leur ai dit, même pendant le tournage, que si je pouvais participer, j’en serais heureux. »
Esteban Ocon a enfin une relation bien plus intense avec Drive to Survive : il était un des " héros " de la première saison, lors de la saga Stroll - il avait perdu son baquet au profit de Lance Stroll, après le rachat de Racing Point.
« Netflix a changé beaucoup de choses dans ma vie, pas seulement sur le plan public, mais aussi dans ma carrière. Il a fait en sorte que l’on me perçoive dans les moments difficiles où je n’avais pas de baquet, ce qui est ressorti et les gens ont pu voir que j’étais désespéré d’avoir à nouveau un volant. Cela a probablement contribué à la reprise de ma carrière. »
« Bien sûr, c’est une grande différence depuis que Netflix est arrivé en Formule 1 et l’a ouverte aux fans, qui ne sont pas les fans hardcore, mais un public plus généraliste qui ne connaissait pas tellement le sport automobile ou la Formule 1. »
« Avant, de l’extérieur, nous avions l’air assez robotisés, c’était un sport répétitif et nous ne pouvions pas voir les personnages qui se trouvent dans ce paddock. C’est fantastique que nous puissions voir tout cela maintenant. »