Le calendrier frénétique de la F1, en cette saison 2023, va connaître cependant une pause en ce mois d’avril.
En effet, en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine (qui n’a pas été remplacé), la F1 entame une pause de presque quatre semaines, avant de courir de nouveau à Bakou (à la fin du mois).
Une trêve printanière avant la trêve estivale : n’est-ce pas bienvenu pour les pilotes ?
Pas pour Guanyu Zhou forcément : le pilote Alfa Romeo désespère toujours de pouvoir courir à domicile à Shanghai !
« Oui, évidemment, je ne veux pas de cette pause, parce que vous savez quelle course manquera à l’appel ! »
« Mais oui, avec un calendrier aussi chargé, il ne s’agit pas seulement d’aller aux différents week-ends de course, mais aussi de participer à de nombreuses activités avec l’équipe, les sponsors. »
« C’est donc toujours agréable d’avoir une période de repos et pour la plupart des pilotes de se remettre à zéro et d’essayer de se préparer pour les courses à venir - de travailler sur les faiblesses et d’essayer d’améliorer toutes ces choses. »
Charles Leclerc apprécie aussi la situation, puisque cette trêve, sans fermeture d’usine (contrairement à la trêve estivale) permettra à Ferrari de travailler sur les nombreuses faiblesses de sa création...
« Oui, dans la situation dans laquelle nous sommes en tant qu’équipe, nous prenons cela comme une opportunité de travailler autant que possible pendant cette pause - afin d’obtenir des évolutions aussi rapidement que possible et d’être aussi compétitifs que nous le souhaitons le plus tôt dans cette saison. »
« La saison est encore très, très longue, nous n’avons fait que deux courses. Nous sommes donc pleinement motivés pour revenir au top. Et nous allons essayer d’utiliser ces semaines de la meilleure façon possible. »
Oscar Piastri, en tant que rookie, apprécie cette pause pour une autre raison : il aura ainsi plus de temps pour passer en revue ses trois premiers Grands Prix en F1.
« Pour moi, c’est une bonne occasion de revenir sur les trois premières courses de ma carrière en F1 et de digérer ce qui s’est bien passé et ce qui s’est moins bien passé. C’est aussi une sorte de remise à zéro pour le reste de l’année. Ce sera donc une bonne chose pour tout le monde. »
« Évidemment, vous voulez garder cet élan si tout va bien pour vous, mais c’est une bonne occasion de se remettre à zéro si vous n’avez pas bien performé, donc je pense que nous l’utiliserons à notre avantage. »
Quant à Max Verstappen, cette pause lui permettra de se remettre d’aplomb, alors qu’il était bien malade en Arabie saoudite.
« Eh bien, il y a quelques semaines, je dirais que je n’avais pas hâte d’y être, mais je suis tombé vraiment malade. Je me bats un peu depuis ce temps. Donc, pour moi, ces trois semaines me permettront de retrouver une forme physique complète, de refaire un programme sportif complet surtout. D’une certaine manière, c’est probablement bien que ça arrive maintenant, mais normalement, si vous vous sentez bien, je préférerais qu’il n’y ait pas une si grande pause. »
« Cela n’a rien à voir avec le fait de regarder la voiture, d’essayer de la rendre plus rapide. Je pense que c’est un processus naturel. Mais c’est un peu bizarre d’avoir trois semaines de repos, surtout si tôt dans la saison. »
Fernando Alonso voulait courir, lui !
Enfin, Fernando Alonso n’est pas content, lui, d’avoir cette pause printanière : le pilote Aston Martin F1 a toujours faim de F1 !
« Non, je préfère continuer à courir. »
« Evidemment, vous l’utiliserez, cette pause, pour mieux préparer la prochaine course et revoir les trois premières. Et, vous savez, dans mon cas, je suis dans une nouvelle équipe, donc il y a certaines choses que nous voulons revoir. Donc, oui, c’est bien, mais c’est mieux d’être sur un circuit. »
Même son de cloche pour Nico Hulkenberg qui préférerait se rendre à Shanghai ou sur une course de remplacement.
« Ce n’est pas idéal. Maintenant, nous avions du rythme, nous avions de l’élan - et la prise est débranchée. C’est comme une pause de début d’été. Je préférerais ne pas l’avoir, mais je ne peux rien y faire non plus. »