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Les pilotes de F1 ont-ils trop peur du danger ? Vettel et Alonso recadrent le débat

Les F1 d’aujourd’hui dégagent plus d’eau qu’auparavant

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Les pilotes de F1 sont-ils devenus des trouillards ? C’est, en creux, le sens de certaines critiques qui ont été adressés aux vingt représentants du paddock, après la non-course de Spa. Certains ont dressé des comparaisons avec des courses pluvieuses (Mont Fuji 2007 par exemple, ou Belgique 1998), pour étayer leur critique de l’aversion au risque des pilotes contemporains.

Sebastian Vettel, directeur du GPDA et qui a beaucoup plaidé pour que la course (comme la Q3) ne se tiennent pas, a tenu à démentir ces fausses accusations. Qu’on se le dise, les pilotes actuels n’ont pas plus peur du danger que ceux du passé…

« Le goût du risque est le même qu’à l’époque. Nous sommes heureux de courir à condition que ce soit sans danger » dit-il à Zandvoort.

Et de livrer à nouveau la même explication : les monoplaces d’aujourd’hui dégagent bien plus d’eau que par le passé ! Sebastian Vettel critique aussi le travail de Pirelli au passage...

« Les voitures ont changé, oui. Je pense qu’il y a beaucoup plus d’effet de sol avec les voitures que nous avons maintenant ou plus d’appui aérodynamique. Nous semblons aspirer plus d’eau du sol. »

« Les pneus ont aussi changé. Les pneus extrême-pluie que nous avions, d’après mes souvenirs de l’époque, nous permettaient de courir plus facilement dans des conditions très, très humides avec beaucoup d’eau sur la piste. Ce sont probablement les principales différences. »

L’aérodynamique : c’est la même explication que l’on retrouve du côté de Fernando Alonso (qui a connu plusieurs règlements) pour expliquer la décision des pilotes à Spa.

« La visibilité est la chose la plus importante qui a changé au fil des ans, les voitures, pour une raison quelconque ou les nouvelles règles aérodynamiques, ont plus d’embruns lorsque vous courez derrière des voitures. »

« Nos pneus sont plus larges maintenant qu’ils ne l’étaient en 2007. Probablement que les pneus extrêmes étaient un peu plus forts à l’époque. Peut-être que la taille du pneu a contribué à l’aquaplaning. »

Et la nature du tracé de Spa n’aide d’ailleurs pas beaucoup, poursuit Alonso... qui se demande donc bien pourquoi, dans ces conditions, la FIA a pu attribuer des demi-points.

« Spa étant un circuit à vitesse élevée, avec ces longues lignes droites, le spray est resté là pendant un long moment. Donc je pense que les conditions n’étaient pas propices à la course. »

« C’était juste une question de temps pour qu’un gros accident se produise, la FIA voulait éviter cela et c’était la bonne décision. Donner les points, c’est une autre chose, je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Mais les conditions étaient telles qu’il ne fallait pas courir, je suis totalement d’accord. »

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