Quelle relation entretiennent les pilotes de F1 hors des caméras ? Discutent-ils ouvertement de leurs performances ou de leurs difficultés ?
George Russell, pilote Mercedes F1, admet qu’il y a certaines confidences qui peuvent être faites mais vous ne pouvez pas tout dire à un concurrent...
"Eh bien, premièrement, nous sommes évidemment tous concurrents. Nous sommes tous très compétitifs. Je ne dirais pas qu’il y a d’énormes rivalités sur la piste, mais une fois le casque en place, vous êtes tous là pour vous battre les uns les autres," commence Russell.
"Mais il y a certainement un élément de compréhension entre nous tous, qu’il s’agisse de comprendre une personne qui lutte personnellement pour trouver de la performance, ou de comprendre la personne qui se débat dans son équipe et les résultats ne sont pas là. Ou même comprendre le gars qui gagne et le stress et les pressions qui vont avec."
Le Britannique prend son propre exemple pour expliquer que la pression ne vient pas seulement avec les mauvais résultats.
"L’un des moments les plus fatigants mentalement de mon année l’année dernière a été en fait quand j’ai gagné la course au Brésil parce qu’il y avait tellement d’émotions ressenties pendant la course, tellement d’émotions après la course, tellement d’attention de la part des médias et des caméras, tant d’amour et de soutien de la part des amis, des familles et des médias sociaux. C’était presque écrasant à certains moments et c’est une dynamique complètement différente. C’était assez révélateur pour moi, les pressions et le bilan mental qu’implique le fait de gagner une course. Ce n’est pas facile."
Alors comment résumer cette relation entre les 20 meilleurs pilotes du monde ?
"De l’entente. Je pense qu’entre tous les pilotes, on se rejoint : on est juste un des 20, on est les seuls à ce niveau. Nous n’offrons pas nécessairement de soutien les uns aux autres parce que nos amitiés ne sont pas si proches mais il y a certainement une entente."