Parmi les trois dernières courses de la saison, la F1 va se rendre au Qatar et en Arabie saoudite, deux pays critiqués pour leur rapport aux Droits de l’homme. La fédération qatarie a assuré cependant que les pilotes auraient le droit d’être critiques à ce sujet avant la manche de Losail.
"Ils pourront s’exprimer librement sur leurs plateformes" a déclaré Abdulrahman al-Mannai, le président de la fédération qatarie des sports mécaniques, cité par l’AFP.
"Nous n’avons pas de problème avec cela au Qatar, vu qu’ils sont libres de dire ce qu’ils veulent."
Le Qatar est notamment critiqué pour sa gestion de la préparation de la Coupe du monde de football, qui s’y tiendra en fin d’année 2022. Une enquête a révélé que 6500 travailleurs sont décédés sur les chantiers, notamment à cause d’accidents et des conditions de travail.
"Le Qatar est ouvert à la critique" insiste al-Mannai. "Dans les années le Qatar a travaillé pour améliorer la situation de ses travailleurs. Nous avons fait des progrès considérables à ce sujet bien que le système ne soit pas parfait, bien sûr."
La fédération attend un véritable succès pour ce premier Grand Prix du Qatar de F1 : "Nous attendons un guichet fermé. Depuis que l’on a annoncé la Formule 1, la demande a explosé."
Comme à Abu Dhabi, ce n’est pas du Champagne qui sera sur le podium de Losail : "Nous avons nos valeurs et notre culture, nous respectons la culture des autres. On n’utilisera pas de champagne ou d’alcool durant la cérémonie du podium, mais il y aura une alternative."