Djeddah est un circuit unique au calendrier. C’est un circuit urbain, mais c’est aussi l’inverse de Monaco : 79 % du tour se passe le pied au plancher et la vitesse moyenne de la saison est prévue pour être la plus élevée, après Monza ! Sans compter qu’avec les murs tout proches, le risque sécuritaire est loin d’être absent.
Lewis Hamilton pointe aussi d’autres inconnues : l’état du bitume, l’évolution de la piste… on pourrait avoir bien des surprises au cours du week-end !
« Nous avons toutes ces simulations mais nous ne savons pas quel sera le niveau d’adhérence de la piste jusqu’à ce que nous soyons sur le tarmac, elle semble assez sale. »
« Ce n’est pas loin de la surface de type Silverstone. Nous avons ces longues, longues lignes droites. Tout est un peu différent du simulateur. Il y a beaucoup d’inconnues et aucun d’entre nous ne saura vraiment tout avant d’être vraiment sur la piste demain. »
Valtteri Bottas s’interroge quant à lui sur les virages à haute vitesse en aveugle : un défi pour les pilotes, mais un danger aussi ?
« La piste elle-même est vraiment intéressante, très rapide, assez étroite par endroits, et pénalisante pour toute erreur. »
« Je suis impatient de voir comment elle est. Ce sera intéressant et, en termes de performance, il est impossible de le prévoir. C’est une nouvelle piste, nous ne connaissons pas le niveau d’adhérence actuel, etc. C’est sûr que ça va être chaud. »
C’est aussi la poussière (ainsi que le manque de zones de dégagement) qui est au centre des attentions de Lando Norris. Le tarmac aura-t-il un gros problème d’adhérence comme par exemple à Istanbul l’an dernier ?
« C’est probablement l’un des circuits les plus poussiéreux pour le moment, j’espère que ça va se dégager un peu avant demain. »
« Cela semble être un circuit difficile, très rapide, pas beaucoup de place pour l’erreur. C’est assez différent de la plupart des circuits. »
« Les circuits urbains sont généralement plus lents, et puis vous avez d’autres circuits à haute vitesse mais normalement avec beaucoup de zones de dégagement. Celui-ci est un peu au milieu. Très différent des circuits où nous sommes allés cette année. Donc un nouveau défi pour nous tous. »
« Personnellement, je suis convaincu que c’est un circuit qui me conviendra, à moi et à mon style de pilotage. J’ai donc hâte d’y être. »
Pour y voir plus clair, chez Haas, Nikita Mazepin a comparé Djeddah à Bakou et... Monaco pour les murs.
« C’est un circuit de type Monaco en termes de proximité des murs, avec une touche de Bakou aussi. »
« J’attends avec impatience le premier tour, parce que je ne suis pas sûr de ce qu’il va apporter, mais la surface est très amusante, ce n’est pas plat, ce qui est une bonne chose. »
« Ce tour est assez long et vous avez besoin de confiance sur ce circuit parce que si vous dépassez les limites, cela peut être assez dommageable. »
Plus que Bakou ou Monaco, Daniel Ricciardo rapproche ce circuit saoudien de Macao pour sa part.
« Certaines sections me rappellent un peu Macao. Il y a longtemps que j’y étais, mais c’est un circuit urbain à grande vitesse.
« Il y a des éléments de ce genre à Bakou, mais ce n’est vraiment que la dernière partie, sinon Bakou est assez sinueux. »
« Ce sera certainement un défi, mais quelque chose d’amusant et d’excitant. J’ai été très excité aujourd’hui sur la piste. J’ai aussi fait un peu de simulation pendant la semaine. Je suis donc impatient de faire les premiers tours de piste. »
Enfin Esteban Ocon, après son séjour dans le simulateur et une marche sur le circuit, est particulièrement enthousiaste.
« Quel circuit ! Ça rappelle un peu Macao, par endroits. »
« Il va falloir repousser les limites de ce que l’on peut faire avec une F1 et de la proximité des murs à de telles vitesses. Un circuit avec une très, très grande vitesse et où il est facile de faire une erreur. Un vrai circuit urbain, où il faudra avoir des couilles ! »