Daniel Ricciardo est satisfait de reprendre le chemin des circuits dès ce week-end, après la déception de Zandvoort où il a terminé 12e. Le pilote RB F1 salue toutefois le travail opérationnel de son équipe et veut continuer sur cette lancée à Monza.
"Je suis ravi d’être à nouveau en piste cette semaine, en particulier à Monza. Bien que nous n’ayons pas marqué de points à Zandvoort, nous avons fait une belle course" a déclaré le pilote australien.
"Nous avons tiré le meilleur parti de la voiture et de la stratégie, et je sais que nous pouvons nous appuyer sur cela cette semaine. J’ai toujours gardé d’excellents souvenirs de Monza, les fans sont incroyables, la victoire en 2021, mais surtout la pizza, c’est quelque chose de spécial."
Yuki Tsunoda adore Monza, car RB F1 y est bien traitée, puisque ses quartiers sont en Italie : "Monza est toujours un week-end spécial, non seulement parce qu’il s’agit d’une autre course à domicile pour l’équipe."
"Nous pouvons nous attendre à un soutien important de la part de nos fans, mais aussi parce qu’il s’agit d’un circuit vraiment unique, le dernier vrai circuit à grande vitesse du calendrier. Piloter une voiture avec très peu d’appui est toujours excitant."
"Le circuit a été entièrement refait, donc aucune équipe ne sait vraiment à quoi s’attendre, même s’il pourrait offrir plus d’adhérence que par le passé, ce qui aura un effet d’entraînement sur la performance des pneus. Il sera difficile de trouver les bons réglages, car la piste évolue très rapidement d’une séance à l’autre."
Des hautes vitesses et des freinages "exigeants"
Alan Permane, le directeur de la compétition de RB F1, décrit les différents défis du tracé, et notamment les très hautes vitesses atteintes par les Formule 1 modernes : "Monza est un circuit populaire du calendrier de la F1 parmi les équipes et les pilotes."
"Construit dans les années 1920, vous pouvez sentir l’histoire de l’endroit et vous pouvez encore voir le talus d’origine à certains endroits. Aujourd’hui, Monza est un circuit à faible coefficient d’appui et à grande vitesse, les voitures dépassant régulièrement les 350 km/h. La vitesse élevée s’accompagne d’exigences élevées en matière de freinage."
"La vitesse élevée s’accompagne d’exigences élevées en matière de freinage : à partir de 350 km/h, les voitures chutent à environ 70 km/h pour la chicane du virage 1/2 et le refroidissement des freins doit être optimisé pour permettre de bonnes performances, mais aussi pour éviter la surchauffe et l’usure excessive des matériaux. Pour 2024, le circuit a été entièrement resurfacé."
"Traditionnellement, c’est une course où l’usure et la dégradation des pneus sont faibles, mais le nouveau revêtement pourrait changer la donne, et une partie des séances d’essais de vendredi sera consacrée à la vérification du comportement des pneus pour la course de dimanche, afin d’aider à préparer la stratégie de course optimale."