Pour la prochaine génération d’unité de puissance à partir de 2026, Stefano Domenicali, le patron de la FOM, a émis le souhait que la F1 dispose de moteurs plus bruyants qu’actuellement.
Pourtant, cette ambition ne sera pas aisée à réaliser : avec une part plus grande donnée à l’électrique notamment, les moteurs pourraient au contraire être moins bruyants.
C’est ce dont est d’ailleurs conscient Max Verstappen, même si le pilote Red Bull aimerait que la F1 revienne à des sons beaucoup plus forts pour les moteurs F1…
« Je me demande, bien sûr, ce qu’il est possible de faire. »
« Mais il est certain qu’à l’époque, si vous entriez dans le paddock et qu’il y avait une séance en cours, de loin, vous vous disiez "wow, c’est incroyable", même si les vitesses étaient en ligne droite plus faibles que ce que nous avons aujourd’hui. »
« Le son a donc une grande influence sur tout cela. J’accueillerais volontiers une telle décision. »
Nico Hülkenberg est aussi nostalgique des décibels enflammés de la F1.
« À l’époque, quand j’arrivais à l’approche de la piste, avant mon arrivée en F1, on pouvait entendre les voitures à des kilomètres et des kilomètres de distance et cela faisait partie de l’excitation. C’est une émotion et je pense que nous en avons moins. »
« Le son est bien meilleur aujourd’hui qu’il ne l’était en 2014 et 2015, mais je pense que ce serait une bonne nouvelle [de revenir à des moteurs plus bruyants]. »
George Russell, qui a moins connu l’ère des moteurs bruyants en F1, prend lui un argument qui implique une... Citroën Saxo !
« La perception de la vitesse avec le son va en quelque sorte de pair. C’est comme au Royaume-Uni, il y avait une voiture, une Citroën Saxo à l’époque… et les gens mettaient un énorme échappement dessus et vous l’entendiez venir à des kilomètres. Vous pensiez que c’était une Ferrari, et c’était cette Saxo ! »
« Mais vous voulez ce bruit, ce bourdonnement autour de la piste. Nous serions ravis de l’accueillir, c’est certain. »