Alex Albon a terminé 13e du Grand Prix du Canada, et le pilote Williams F1 ne pense pas qu’il aurait pu viser plus haut. Il s’était pourtant qualifié proche du top 10 sous la pluie et occupait même une place dans les points en début de course, avant une longue descente aux enfers.
"Oui, je pense qu’avec la voiture de sécurité virtuelle, on était hors séquence et dans un mauvais timing" note Albon. "Mais pour être honnête, on n’avait pas de rythme aujourd’hui, et la 13e place est le mieux qu’on pouvait faire. C’est comme ça, on savait que ce serait difficile sur ce circuit. On avait fait une bonne qualification mais dès les trois premiers tours, je savais que la course serait compliquée."
Albon insiste sur le manque de performance de la FW44 : "Vendredi, on était plus lents d’une demi-seconde ou une seconde que la voiture qui nous devançait, ce n’est pas idéal ! Je pense toujours qu’on aurait pu maximiser un peu plus le résultat, je ne sais pas exactement ce qu’on aurait pu faire mais on va voir."
Même son de cloche chez Latifi, déçu à domicile
Nicholas Latifi a enfin connu son premier Grand Prix à domicile, qu’il a terminé à une anonyme 16e position. Comme son équipier, le Canadien déplore une monoplace lente : "L’expérience globale a été très spéciale, c’était génial d’avoir enfin cette première course à domicile. Le soutien que j’ai eu de la part de ma famille, de mes amis et des fans était incroyable."
"Pour ce qui est de la piste, il n’y avait rien de plaisant en course. Il nous manquait beaucoup de rythme, on doit comprendre pourquoi car on n’a pas de réponses. Avec ou sans carburant, le rythme n’est pas là. On a deux semaines pour essayer d’analyser car durant cette course et lors des précédentes, il y a quelque chose qui n’allait pas."
Son arrêt au stand raté par Williams n’a pas laissé un goût amer au Canadien : "Au final, ça n’aurait pas fait une grande différence sur le résultat, on était déjà loin. En fin de course, on avait des pneus plus lents mais comme je l’ai dit, ça n’aurait rien changé."