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Les Pirelli ‘ont bien tenu’ malgré la chaleur du Paul Ricard

Une stratégie à un seul arrêt, le choix le plus populaire

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Le Grand Prix de France s’est déroulé, hier, sans grande surprise ni accroc majeur pour l’ensemble des pilotes. Les températures de piste (54 degrés) étaient cependant parmi les plus chaudes de la saison, des conditions « extrêmes » selon Pirelli.

La plupart des pilotes ont réussi, tout de même, à s’en tenir à une stratégie à un seul arrêt (médiums-durs). Sebastian Vettel s’est arrêté une deuxième fois en toute fin de Grand Prix, afin de chausser les tendres pour empocher le point du meilleur tour.

La dégradation était d’un niveau conforme aux prévisions selon Pirelli ; les fortes chaleurs avaient été anticipées par le manufacturer italo-chinois.

Pierre Gasly et Antonio Giovinazzi étaient les seuls à démarrer en tendres, mais même avec ce désavantage tactique, une stratégie à un seul arrêt est demeurée possible. Le pilote Red Bull a fait le plus longtemps durer ses pneumatiques rouges.

Certains pilotes ont tenté une stratégie alternative, en faisant un premier long relais en durs, à l’image de Nico Hulkenberg. Mais c’est Lance Stroll qui a le plus réussi à faire tenir ces gommes blanches (39 tours), avant de passer en médiums.

Pirelli précise que les durs (C2) furent un « ingrédient crucial » de la course, puisqu’ils ont été systématiquement utilisés, en premier ou deuxième relais. Ils ont « bien répondu aux exigences du circuit, mais les pilotes devaient tout de même les gérer dans les derniers tours. »

Du cloquage est apparu sur les durs des deux Mercedes en fin d’épreuve, ce qui a notamment causé une baisse de rythme chez Valtteri Bottas. Pirelli était cependant censé lutter contre ce phénomène cette année particulièrement…

Les médiums (C3) furent les pneus privilégiés pour le départ par la majorité des pilotes. Cinq pilotes qui partaient au-delà de la 10e place avaient fait ce choix.

Les tendres (C4) n’avaient pas une durée de vie comparable, dans les rudes conditions du Paul Ricard. Ce sont grâce à ces tendres que Sebastian Vettel a signé le meilleur tour en fin d’épreuve.

Mario Isola, enfin, a été impressionné par le rythme des F1 ce week-end au Paul Ricard, bien supérieur à celui de 2018.

« Le Grand Prix de France a prouvé, de manière impressionnante, à quel point les voitures avaient gagné en rythme par rapport à l’an dernier, alors que les températures de piste étaient parmi les plus élevées de la saison. Néanmoins, la majorité des pilotes ne sont arrêtés qu’une seule fois, en utilisant une stratégie médiums-durs, qui, comme prévu, fut le choix le plus populaire. »

« Les pneus ont bien tenu dans des conditions extrêmement difficiles, pas seulement en raison des températures élevées, mais aussi en raison de l’évolution constante de la piste durant le week-end. »

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