Les préparatifs du GP du Brésil de F1 sont actuellement très perturbés par des milliers de manifestants déçus des résultats dans les urnes.
À la suite de l’élection présidentielle dans ce pays, au cours de laquelle le sortant Jair Bolsonaro a été battu par Lula, d’énormes manifestations et troubles civils ont éclaté.
Jusqu’à présent, cela a pris la forme de manifestations, d’émeutes et de plus de 200 barrages routiers - y compris les routes entourant l’aéroport international de Sao Paulo où arrive le fret de la F1
Du matériel appartenant à la FOM et aux équipes sont coincés dans le blocus. Une partie a pu rejoindre Interlagos.
La situation devrait toutefois s’améliorer puisque Bolsonaro a enfin reconnu sa défaite, dans un discours appelant les manifestants à cesser "d’entraver le droit d’aller et venir".
Le ministère brésilien des Infrastructures, quant à lui, a déclaré qu’il travaillait pour que la libre circulation "reprenne dès que possible".
"En plus d’assurer le droit d’aller et venir de notre population, il est essentiel de maintenir le fonctionnement des services essentiels et du transport routier de marchandises."
Heureusement pour la F1, le Grand Prix ne se tient pas dès ce week-end mais le suivant, ce qui devrait permettre de rattraper le retard dans l’acheminement du fret jusqu’au circuit.