La réunion entre les équipes, la FIA et la FOM à Genève, ce mardi, n’a pas permis de déboucher sur un accord concernant le retour des ravitaillements en 2021.
Le sujet est encore à l’étude mais plusieurs patrons sont hostiles quant au coût que cela représente : 1 million d’euros pour le matériel, 330.000 euros de frais de transport chaque année.
A cela Jean Todt, le président de la FIA, avait déjà répondu que cela ne gênait pas les équipes d’investir des millions dans des motorhomes toujours plus luxueux.
Mais c’est bien la question de savoir si cela peut améliorer le spectacle qui doit être tranchée.
Pour certains, si les ravitaillements ont été bannis, c’est qu’il y a une raison.
"Regardez les courses avant 2010. Et surtout celles au début des années 2000. Toutes les stratégies étaient les mêmes," souligne Franz Tost.
Les patrons sont en tout cas plus sceptiques que les pilotes : le GPDA souhaite des voitures moins lourdes et les ravitaillements en course permettrait de gagner entre 50 et 70 kilos sur les voitures. Mais le spectacle en bénéficierait bien aussi selon Robert Kubica
"Je n’aurais jamais banni les ravitaillements," déclare le pilote Williams.
"C’est mieux pour nous les pilotes parce que les voitures sont plus légères, moins exigeantes avec les pneus et nous aurons tout de même une variable avec les arrêts. Aujourd’hui tout le monde suit à peu près la même stratégie. Si on a des pneus différents au départ, chose que nous n’avions pas avant grâce au système de Q1, Q2 et Q3, et des ravitaillements, selon moi, ce sera aussi bon le spectacle."