Avec une unité de puissance Ferrari, Haas risque certainement de souffrir ce week-end à Monza. Il faudra que Haas et Kevin Magnussen maximisent chaque portion de performance possible, afin d’espérer entrer en Q2, ce qui serait déjà une grande performance.
Kevin Magnussen connaît les défis de Spa, qu’il a détaillés avec précision et concision… mais comment faire sans moteur performant ?
« Monza est une piste avec de très longues lignes droites, il faut donc une voiture avec de bonnes performances en ligne droite. En même temps, il y a de grandes zones de freinage, ce qui nécessite une voiture stable dans ces zones. Vous devez essayer de survivre dans les virages à grande vitesse avec une faible quantité d’appui et une voiture bien équilibrée. Vous essayez de vous en sortir avec le moins d’appui possible pour aller vite dans les lignes droites, c’est le plus difficile. »
Monza est une des courses les plus vibrantes du point de vue de l’ambiance, avec des tifosi chaque année survoltés qui envahissent la piste à la fin du Grand Prix, et peuplent les alentours du paddock. Cette année, par temps de Covid, ce sera bien sûr très différent et Kevin Magnussen le regrette...
« Monza, c’est une course vraiment à part pour tout pilote, il y a toujours une ambiance formidable là-bas. Mais cette année, ce sera très différent. »
« Avant, on se rapprochait beaucoup des fans qui entraient sur la piste et traversaient le parc près du circuit depuis l’hôtel tous les matins. Bien sûr, l’ambiance du dimanche, avant et après la course, nous manquera à tous cette année. Je pense toujours dans ce week-end de course, l’ambiance est si spéciale avant même la course. C’est généralement à ce moment-là que la plupart des spectateurs sont à leur place, les tribunes sont complètement pleines. Habituellement, pendant les essais libres et ainsi de suite, ils peuvent se promener un peu plus sur le circuit, mais pour le moment juste avant la course, quand tout le monde est assis, on ressent vraiment cette énergie. »
Après Monza, la F1 se rend sur un nouveau circuit au calendrier, le Mugello, en raison de cette année exceptionnelle. En novembre, ce seront au tour d’Imola et de la Turquie de faire leur retour en F1. Et Kevin Magnussen, un pilote qui revendique son côté old-school, se réjouit de ces retours en force des circuits classiques au calendrier.
« Je n’ai jamais été en Turquie avant. Cette année, il y a pas mal de circuits où je vais piloter pour la première fois - le Mugello, Imola et la Turquie, ils seront tous nouveaux pour moi. Il y aura beaucoup d’apprentissage cette année, ce que j’attends avec impatience, c’est toujours un grand défi. J’ai évidemment regardé la Formule 1 pendant des années, donc j’ai vu les courses à Istanbul Park. Je connais bien le tracé du circuit. Le rythme sur la piste, on ne le maîtrise vraiment que quand on conduit soi-même. La première fois qu’on pilote sur une piste, la courbe d’apprentissage est raide, mais on arrive assez vite à un bon niveau. Cela dit, vous n’arrêtez jamais d’apprendre sur une piste, vous êtes toujours en train de peaufiner les choses. »