Le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, Liberty Media, ne cherche pas à vendre le sport.
C’est ce qu’a répété son PDG, Greg Maffei, à la suite de spéculations plus tôt cette année selon lesquels le Fonds d’investissement public saoudien envisageait de faire une offre conséquente aux alentours de 20 milliards de dollars.
Ces spéculations avaient déjà été démenties par Maffei, qui va aujourd’hui plus loin : Liberty Media tient à la F1.
"Quiconque dit que nos amis Saoudiens vont acheter la F1 prochainement ou quelque chose de ce genre, c’est qu’il ne nous connaît pas. Ce n’est tout simplement pas dans nos plans."
"Pourquoi ? Nous sommes très enthousiasmés par la situation actuelle de la Formule 1, mais également par la direction qu’elle prend," poursuit-il.
"Vous y voyez de grandes sources de revenus et toutes ont pris une bonne direction. Dans le domaine de la diffusion, nous avons plus de fans et nous avons plus de distributeurs qui veulent promouvoir le produit, y compris de nouveaux distributeurs numériques. Nous avons des promoteurs qui sont nos partenaires."
"Il y a eu 25% de billets vendus en plus à Miami. Ce n’est pas un phénomène unique. Les billets se vendent partout, il faut toujours plus de places. Et les expériences haut de gamme, les Paddock Clubs, suivent le mouvement."
"Nous sommes donc en mesure d’obtenir des dividendes de tout cela. Nous avons pu ajouter quelques courses et il reste peut-être un peu plus de place. Et puis le sponsoring a considérablement augmenté. Nous avons augmenté le nombre de sponsors globaux. Je pense que nous sommes passés de 5 à 12 sponsors."
"Nous continuons à voir beaucoup d’attractivité pour la F1 et je pense que nous sommes bien préparés pour répondre à ce défi. Nous avons une nouvelle opportunité avec ce que nous faisons à Las Vegas où nous serons le promoteur et nous avons l’opportunité d’apprendre quelque chose de cela afin de relever, le niveau encore."