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Luca de Meo intervient chez Alpine F1 et tape du poing sur la table

La coopération entre Enstone et Viry était notamment à l’ordre du jour

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Luca de Meo, PDG du groupe Renault, a ordonné à l’équipe de Formule 1 du constructeur automobile français, Alpine F1, de mettre fin à un fossé qui dure depuis des années entre ses factions britannique et française.

Le journal sportif L’Equipe rapporte que de Meo a effectué une visite rarissime au siège général britannique de l’équipe Alpine à Enstone mercredi dernier.

Cette visite intervient dans une période d’extrême instabilité de la direction de l’équipe de F1, suite au limogeage du patron Otmar Szafnauer et aux informations liant Mattia Binotto ou Eric Boullier à un éventuel retour à sa place.

Cependant, le patron de l’équipe par intérim, Bruno Famin, conservera ses fonctions au moins jusqu’à fin 2023 et peut-être également en 2024.

Famin a déclaré récemment à Suzuka qu’il évaluait actuellement la situation dans les deux usines de F1 de Renault - celle des châssis à Enstone et celle des moteurs à Viry.

"Je pense que l’une des choses clés est d’essayer de rassembler tous les gens. Nous avons beaucoup de potentiel, mais la difficulté est de rassembler tout le monde pour créer plus de performances. C’est ce que j’évalue maintenant."

Selon L’Equipe, une meilleure intégration des deux usines d’Enstone et de Viry était précisément la raison de la visite de De Meo la semaine dernière.

"La guerre de Cent Ans entre l’Angleterre et la France a pris fin il y a longtemps," aurait lancé de Meo aux membres de la direction d’Alpine F1.

Le journal sportif affirme que de Meo ne tolérera plus le fait que le personnel d’Alpine basé à Enstone et à Viry séjourne dans des hôtels différents lors des Grands Prix.

"Dans le motorhome, ils sont assis à des tables différentes, une table parlant anglais, l’autre parlant français."

Renault envisage donc désormais un camp d’entraînement de type militaire en France, impliquant 100 membres clés des usines d’Enstone et Viry.

De Meo serait également inquiet de la lenteur des progrès de l’équipe.

"Peut-on accepter que la construction d’un nouveau simulateur à Enstone traîne depuis deux ans ? En deux ans, vous pouvez construire une usine automobile entière qui produira 750 000 voitures par an."

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