Kevin Magnussen admet qu’il risque de perdre sa place en F1 dans la « saison idiote » des transferts des pilotes de cette année.
En 2024, pas un seul rookie n’a fait ses débuts en Formule 1 - mais ce sera une autre histoire pour la saison 2025 avec des noms comme Kimi Antonelli, Oliver Bearman et peut-être Liam Lawson et Jack Doohan qui devraient tous ou presque tous avoir un baquet.
C’est une mauvaise nouvelle pour Magnussen, 31 ans, qui a souvent eu du mal aux côtés de Nico Hulkenberg chez Haas cette année tout en suscitant la controverse pour certaines de ses tactiques agressives - et qui est maintenant pressenti pour être remplacé par Esteban Ocon.
Lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait perdre dans le jeu actuel des chaises musicales sa place en F1, Magnussen l’admet : "Oui, il y a un risque que cela se produise."
Il n’a pas été sérieusement lié à un transfert vers une autre équipe.
"L’équipe (Haas) me connaît très bien. Je suis une valeur sûre pour eux. Je ne pense donc pas avoir besoin de prouver quoi que ce soit."
"Le marché est très ouvert cette fois. Nous devons voir comment cela se passe."
"J’ai clairement indiqué que j’aimerais continuer ici. L’équipe est dans une bonne position et a de l’espoir pour l’avenir. J’aimerais en faire partie."
"Je ne sais pas combien de temps il faudra avant que nous connaissions le résultat. Jusque-là, je continuerai simplement à piloter. Je n’ai pas vraiment de date limite."
"Mais je pense toujours que le marché est assez ouvert."
Lorsqu’il a perdu ses places en F1 par le passé, Magnussen a cherché ailleurs - en testant des voitures en DTM et au Mans et en flirtant avec l’Indycar et d’autres catégories basées aux États-Unis.
Mais il dit qu’il ne pense pas encore à des alternatives.
"Je veux être en Formule 1," dit Magnussen. "C’est ce que je pense en ce moment. Tant que c’est une option possible, je me concentre sur ça."
"Mais quoi qu’il arrive, je gère la situation quand le moment arrive. Dans les moments difficiles, le plus important est de rester positif et de garder son calme."
"Quand j’étais plus jeune, j’étais plus stressé et je ressentais davantage la pression. Maintenant, je suis plus capable de mettre tout cela de côté, de monter dans la voiture et de la conduire du mieux que je peux malgré l’incertitude sur mon avenir."