Kevin Magnussen utilisera ce week-end, contrairement à Romain Grosjean, une spécification récente de la Haas VF-19, tandis que son équipier embarquera des pièces de la dernière version, mêlées à celles de la spécification de Melbourne.
"Je dirais que c’est une piste spécifique avec beaucoup de virages à vitesse moyenne, à 90 degrés" déclare le Danois. "Il faut un bon train avant, mais comme toujours, il faut aussi une bonne motricité."
"Il ne faut pas vraiment une voiture différente de ce qu’on a d’habitude, mais je pense que c’est une bonne piste. C’est une voiture décente à conduire et elle offre de bonnes opportunités de course et de dépassement. J’aime beaucoup ça."
Il avoue cependant que le travail effectué sur la monoplace, dont le développement a été très difficile, est en cours pour essayer de trouver les raisons des difficultés rencontrées : "Je pense que c’est un processus assez continu. Il est beaucoup plus important de comprendre ce qui a mal tourné avec cette voiture que d’essayer de trouver des solutions rapides."
"L’année n’est pas perdue, mais il vaut mieux se concentrer sur l’année prochaine et essayer d’être le plus prêt possible et d’avoir le plus confiance possible dans les corrélations pour produire une meilleure voiture pour la saison prochaine, plutôt qu’essayer de corriger la voiture de cette année."
"L’accent est donc davantage mis sur différentes expériences pour essayer d’en apprendre plus sur les corrélations et la sensibilité. C’est un peu frustrant car nous préférerions tous être au maximum, essayer de faire de notre mieux, ce que nous faisons, mais en même temps, nous consacrons beaucoup d’énergie à ce travail."
Il explique donc qu’il aura la dernière version de la Haas, pour continuer les comparaisons avec celle, hybride, de Grosjean : "La nouvelle. Cela fait partie de l’apprentissage, et Romain aura la plus ancienne avec des nouvelles pièces. Nous allons sur une voiture hybride pour essayer de rendre possible un échange de pièces, et expérimenter autant que possible pour apprendre."
"Cela se passe bien et nous faisons des progrès sur le plan de la compréhension, mais nous ne voyons pas cette compréhension se répercuter sur les temps au tour. Il est difficile de montrer en termes de chronos les progrès que nous faisons."