Kevin Magnussen révèle que son retour en Formule 1 s’est fait très différemment de ses premiers passages, avec notamment moins de pression. Le fait d’avoir cru que sa carrière dans la catégorie reine était terminée l’a aidé à simplement profiter, avec une perspective différente sur la vie à côté de la F1.
"Je pense que cela dépend de qui vous êtes et comment vous passez le temps, mais l’année dernière a été formidable" a expliqué Magnussen. "J’ai l’impression d’avoir changé en revenant. Je suis devenu parent et je pensais que la Formule 1 était terminée pour moi."
"J’ai donc eu une perspective assez différente de la vie après cette année, donc c’était important pour moi. Je ne sais pas si ce serait la même chose pour tout le monde, mais pour moi, c’était bien."
Des "attentes trop hautes" en début de carrière
Que ce soit chez McLaren F1 en 2014, ou chez Renault puis Haas entre 2016 et 2020, il admet avoir eu beaucoup plus de pression et avoir subi quelques luttes politiques qui l’ont placé dans un état mental délicat.
"C’était la partie mentale, je sentais tellement de poids sur mes épaules à cause de toutes les attentes envers moi. Arriver enfin en Formule 1, réaliser une grande partie de mon ambition en tant qu’être humain et c’était une très grande responsabilité pour moi."
"La pression de l’équipe n’était pas si grande en fait, ils m’ont beaucoup soutenu, et la plupart des équipes voulaient me garder, mais ce sont les luttes politiques qui ont fait que je n’ai pas eu la chance de rester."
"Mais c’est certainement difficile mentalement une fois que vous êtes sous pression, et dans mon cas, cela n’a pas été aidé par le fait d’être sur le podium lors de ma toute première course, ce qui a placé les attentes trop haut."