Haas F1 a encore beaucoup de travail pour être plus compétitive en course qu’en qualifications.
C’est l’affirmation de Kevin Magnussen à Djeddah, après la première course de Bahreïn, même si le Danois ne dresse pas un tableau aussi noir de la situation qu’il ne doit l’être.
"Lors des tests, nous avions vu que le pilotage avec beaucoup de carburant était une faiblesse sur notre Haas, et en particulier l’usure des pneus. Donc, nous nous attendions à ce que la course soit vraiment difficile. Et c’était difficile, bien sûr, mais ma position de départ a rendu la tâche très difficile. Et puis la stratégie que nous avons menée n’était pas géniale non plus."
"Donc, le point positif que nous avons retenu est que nous étions en fait raisonnablement compétitifs - et suffisamment compétitifs pour nous battre pour le top 10. C’est donc ce que nous retenons et nous avons hâte de voir si nous pouvons être un peu meilleurs ici. C’est une surface plus lisse, ce ne sera pas aussi difficile pour les pneus arrière qu’à Bahreïn. Alors peut-être que ça pourrait nous aider."
Quel est le potentiel de cette VF-23 ? Cela semble être encore un mystère.
"Je pense qu’elle a un bon potentiel. L’équipe est actuellement en bonne position. Il se passe beaucoup de bonnes choses dans l’équipe. Et nous aurons un processus de développement qui sera très différent de celui de l’année dernière. Donc, nous pouvons réellement travailler sur pas mal de choses que nous pouvons changer."
"Ce n’est pas évident de juger après une course," ajoute Magnussen.
"Les F1 sont devenues un peu plus délicates cette année avec les ajustements qu’il y a eu aux règles au niveau du plancher. Elles sont un peu plus sensibles dans quelques domaines. Quand vous avez une rafale de vent, vous pouvez le sentir un peu plus, ou dans le trafic avec de l’air sale et des trucs comme ça. Donc, il y a certainement des faiblesses sur lesquelles nous travaillons. Mais oui, je pense qu’il y a du potentiel."