Au bout du compte, Haas a décidé de conserver le même line-up en 2024 : Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg seront donc toujours de l’aventure l’an prochain.
Pourtant, depuis le début d’année, Kevin Magnussen apparaît en difficulté face à son nouveau coéquipier. L’Allemand l’a ainsi battu à 9 reprises, sur 12 Grands Prix, en qualifications. On aurait pu penser que son avenir chez Haas en serait sorti fragilisé.
Mais le Danois n’a jamais tremblé pour son avenir et son volant. C’est du moins ce qu’il a assuré dans le paddock de Zandvoort.
« Je n’ai jamais vraiment été inquiet, je sais à quoi je fais face. »
« Je suis assez âgé et j’ai assez d’expérience pour savoir où j’en suis et ce qui se passe. Je suis conscient des risques encourus et j’ai déjà vécu la plupart de ces situations. L’expérience permet de rester calme et de ne pas être trop affecté par des choses qui, dans le passé, me touchaient peut-être davantage. »
« Je veux toujours faire un meilleur travail, quoi qu’il arrive. Il y a toujours des choses que je pense pouvoir améliorer. Cette année, je ne pense pas qu’en tant que pilote, je sois la seule raison pour laquelle nous n’avons pas marqué autant de points que nous le souhaitions. »
Kevin Magnussen, à l’entendre, expliquerait presque la déception de cette année par... le niveau de sa VF-23.
« Nous sommes tous conscients que la voiture n’est pas aussi performante que nous l’aurions souhaité, et l’une des grandes forces de l’équipe est que nous avons deux pilotes matures et patients – mais qui ne sont pas assez patients pour attendre des années avant d’avoir une bonne voiture. »
« Nous voulons nous améliorer et faire progresser l’équipe, mais nous sommes aussi suffisamment expérimentés pour rester calmes, positifs et constructifs dans les critiques que nous adressons à l’équipe. »
Malgré des résultats en demi-teinte, Günther Steiner n’a pas pris en grippe Kevin Magnussen. Comme ce fut le cas avec Mick Schumacher l’an dernier...
Kevin Magnussen dément donc les idées reçues et assure que son directeur d’écurie a été ouvert, transparent... et calme.
« Guenther est toujours très ouvert, très honnête, on ressent toujours une sorte de sécurité avec lui... L’honnêteté est une sécurité, même s’il vous dit que vous êtes une "tête de b…" et que vous pouvez vous en aller... Je pense que c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup - pas d’être traité de "tête de b…", bien sûr ! C’est juste le fait qu’il soit si honnête et qu’on puisse lui faire confiance, et je trouve que c’est une très bonne qualité chez lui. »
« Guenther a été très ouvert sur sa façon de penser. Mais bien sûr, je connais la Formule 1, rien n’est certain tant qu’on ne l’a pas couché sur le papier - et parfois même pas ! C’est bien, je le savais déjà avant les vacances d’été, ce n’est donc pas une surprise. »