Kevin Magnussen en a terminé avec la Formule 1 après quatre saisons chez Haas F1. Le Danois, qui pilote désormais en IMSA pour Chip Ganassi Racing, admet que sa fin de carrière en F1, et surtout les saisons 2019 et 2020, lui a laissé un goût amer.
"Ces dernières années, la Formule 1 est devenue la même chaque week-end" explique le Danois. "Nous débutions chaque week-end en espérant un miracle afin de marquer un point ou deux. Et c’est devenu ennuyant. Je voulais qu’il se passe quelque chose de nouveau."
Il pilotait à Daytona ce week-end pour le Rolex 24, une des courses d’endurance les plus cotées au monde. Son équipage a joué la victoire jusqu’à une dizaine de minutes de l’arrivée, quand une crevaison a touché le prototype Cadillac DPi, alors que son équipier Renger van der Zende était à une demi-seconde de la tête.
"Faire une vraie course et se battre pour la victoire, il est clair que c’est ce qu’est la course automobile pour moi. C’est pour cela que la F1 ne me manque pas. Si vous n’avez pas la chance de gagner, ou au moins la croyance que vous pouvez le faire, ça ne vaut pas le coup."
Il explique une nouvelle fois que les monoplaces de F1, aussi grisantes soient-elles par leur vitesse, manquent de vie par rapport aux prototypes, la faute à un appui aérodynamique démesuré.
"Une monoplace de Formule 1 est quasiment parfaite, même la plus lente du plateau. C’est tellement parfait que ça ne vous surprend jamais. En tant que pilote, il faut l’amener à la limite, où les détails deviennent cruciaux."