Kevin Magnussen espère encore être en Formule 1 l’année prochaine. Son volant chez Haas F1 semble menacé, puisque l’équipe devrait rapidement confirmer Ollie Bearman et cherche toujours à signer Esteban Ocon. Il explique discuter avec d’autres teams.
"Je suis un participant actif, je suis en lice pour quelques volants" a déclaré Magnussen. "Je pense que c’est une bonne chose et que tout est très ouvert en ce moment. Je pense qu’il y a de bonnes chances pour que les gars établis finissent par obtenir un volant de toute façon. De mon point de vue, il y a beaucoup de potentiel dans cette équipe."
"On a l’impression qu’il y a toujours eu du potentiel à certains moments, les sommets ont été très élevés, vous regardez les meilleures courses que nous avons faites, les meilleures courses de n’importe quelle année, c’était assez bon."
"Mais il n’y a jamais eu de podium, et il n’y a jamais eu de saison où tout a fonctionné et où la régularité a été bonne. On sent qu’il y a un potentiel et on voit le talent au sein de l’équipe et presque un potentiel non réalisé, je pense que c’est très gratifiant de faire partie de ça."
Le Danois admet toutefois qu’il garderait des regrets de sa carrière en F1 si elle devait s’arrêter au terme de la saison : "Mais d’un autre côté, c’est aussi un long voyage, j’ai été en milieu de peloton pratiquement chaque année où j’ai fait de la Formule 1, et j’ai 31 ans."
"Je pense que je commence à me dire que si je terminais ma carrière dans le sport automobile en n’ayant fait que de la F1 en milieu de tableau, je me sentirais peut-être un peu vide d’une certaine manière."
"Je regarde certaines de ces courses, Le Mans, Indy 500, et je vois les gars qui gagnent, ils ont l’air sacrément heureux, vous savez, et je pense qu’heureusement, il y a aussi une belle vie en dehors de la Formule 1. J’en ai fait partie à plusieurs reprises lorsque je n’étais pas en Formule 1, et c’est une vie formidable, mais je dirais qu’il y a un peu de pression."
Une meilleure vie hors de la F1 ?
Magnussen n’a pas peur d’un avenir sans Formule 1 dans sa vie, au contraire. Le pilote danois est maintenant père de deux enfants, et sa vie de famille est aussi une priorité qu’il sera ravi de mettre en avant si sa carrière dans la catégorie reine s’interrompt.
"Quand je pense à mon avenir, je n’ai pas l’impression que si je ne suis pas en F1, ma vie sera mauvaise. Je pense un peu le contraire, il y a un coût important à être en Formule 1 et parfois je me demande si cela en vaut la peine parce que c’est 24 courses, être père de famille, c’est un coût élevé."
"Ce n’est pas seulement ces 24 courses, c’est aussi beaucoup d’autres choses et cela remplit votre année à 100% et il n’est pas facile de faire autre chose. Et je suis passionné par beaucoup de choses, en particulier dans le sport automobile, mais aussi en dehors."
"Le rêve a toujours été de réussir en Formule 1, de gagner des courses et des championnats en Formule 1, mais après 10 ans dans ce sport sans vraiment y parvenir, c’est peut-être que ça commence à faire vieux."
Magnussen apprécie les discussions honnêtes avec son patron, Ayao Komatsu : "Ce que j’apprécie le plus, même si je ne fais pas partie de sa gestion quotidienne, c’est qu’il est très ouvert, très honnête, je sens que je peux lui faire confiance. Il ne cache pas le fait qu’il parle aussi à d’autres pilotes, il est ouvert à ce sujet et j’apprécie beaucoup plus cela."
"Dans le passé, j’ai eu des chefs d’équipe qui n’étaient pas honnêtes et qui me disaient oui, ce que je n’apprécie pas, mais je pense que cela fait partie du jeu. Je ne suis pas surpris qu’il parle à d’autres pilotes, il ne ferait pas son travail s’il ne le faisait pas, j’apprécie son ouverture d’esprit et voyons ce qui va se passer."
NB : Nous ferons un live spécial ce soir à 19h30 sur Nextgen-Auto.com et notre chaine Twitch sur les annonces concernant Gasly et Stroll, l’impact de l’offre d’Alpine F1 à Carlos Sainz sur le marché des transferts et la position clarifiée de Verstappen. Nous évoquerons éventuellement d’autres grosses informations qui tomberaient lors de cette journée "médias" en Autriche.