Confiné chez lui, Toto Wolff doit prendre son mal en patience avant que la saison de F1 ne débute enfin – une saison qui s’annonçait favorable pour Mercedes.
« La F1 est une plateforme de divertissement, un sport, et elle nous manque tous » a commencé par faire remarquer un Toto Wolff visiblement impatient de reprendre la compétition… mais à n’importe quel prix – l’exemple de l’Australie est en effet encore dans les mémoires…
Toto Wolff, dans un entretien réalisé par Mercedes, a appelé ainsi le sport, et in fine chacun, à la responsabilité.
« Mais je pense que nous devons contribuer à ce que tout le monde fait pour aider à réduire les cas, et à nous sortir de cette terrible phase. »
« La F1 n’est pas ce qui est le plus important au monde, il y a le coronavirus en ce moment. Et parfois quand vous regardez notre microcosme, vous pensez que la F1, c’est le plus important. »
« Le plus important est notre santé et notre bien-être à tous, à nos familles, à nos amis et à nos collègues de l’équipe et de Daimler. »
« Je pense que vous avez vu diverses données et rumeurs se répandre, vous entendez parler de cas singuliers qui sont véritablement consternants, car ce genre de personnes [les plus jeunes] ne devraient pas être touchées aussi gravement qu’ils le sont. »
« Ajoutez à l’équation les différentes stratégies des gouvernements : l’Autriche, mon pays d’origine, a adopté très tôt une politique de confinement et trois semaines plus tard, le virus est en voie de disparition et le gouvernement pense à une lent retour à la vie normale. »
« Vous voyez aussi que la Suède a adopté une stratégie totalement différente et n’a pas fondamentalement changé son mode de vie. Ajoutez aussi la distanciation sociale, et le fait que d’autres pays ont été totalement bloqués... Nous combattons vraiment un ennemi inconnu. »
Prolongeant ces réflexions d’ordre généraliste, et sans s’exprimer sur la situation périlleuse de la F1, Toto Wolff a fait part de son optimisme : il estime ainsi que la société sortira « plus forte » de cette tempête…
« Je pense que cela nous fait apprécier davantage les petites choses de la vie - aller se promener si on nous le permet, passer du temps avec la famille et les enfants et ne pas se presser pour rentrer du bureau. J’ai passé beaucoup de temps avec mon enfant de trois ans, c’est tout à fait nouveau. »
« C’est une période difficile pour nous tous, certains d’entre nous sont peut-être un peu plus à l’aise avec l’espace dont ils disposent pour leurs activités, mais nous nous en sortirons en étant meilleurs et plus fort. »
« C’est dans la tempête que l’on devient un bon marin. Tant qu’on y est [dans la tempête], on ne se sent pas bien, mais quand on en sortira, on sera une société différente, avec des valeurs différentes et une mentalité différente. »