Ferrari a deux problèmes à résoudre ce week-end, en Autriche. Le premier : la compétitivité de la monoplace rouge, décevante au Canada puis en Espagne.
Mais il y a un deuxième problème : la relation entre Carlos Sainz et Charles Leclerc.
En Espagne, lors du dernier Grand Prix, les deux pilotes Ferrari se sont touchés en piste (légèrement).
Le Monégasque est apparu agacé après la course, et s’est plaint du comportement de son coéquipier… et Sainz a répondu en disant que Leclerc se plaignait trop !
Mais dans le paddock du Red Bull Ring, Charles Leclerc a démenti toute mauvaise ambiance entre lui et Sainz. Les deux hommes ont parlé de ce qui s’est passé à Barcelone, et puis roulez jeunesse…
Charles Leclerc ne craint donc pas que la mésaventure de Barcelone ait des répercussions ce week-end ?
« Pas du tout, simplement parce que nous sommes revenus dans le même avion le dimanche soir. Il s’agissait de se voir. Tout va bien. Nous avons eu une discussion, comme toujours. »
« Je pense que le problème semble toujours énorme vu de l’extérieur. Mais ensuite, entre nous, nous nous connaissons si bien depuis tant d’années, que nous savons qu’après la course, s’il y a des tensions… nous savons que nous sommes tous les deux dans le feu de l’action et déçus l’un par l’autre. Nous parlons alors ensemble et tout va bien ! »
« Je ne suis pas du tout inquiet pour la suite de notre relation. C’était juste un événement dans une course où c’était un peu plus tendu, ce qui s’est déjà produit dans le passé. Peut-être pas la dernière fois, mais toutes les autres fois, nous avons géré cela en nous parlant. Ensuite, tout s’est bien passé. C’est la même chose. Je ne suis donc pas du tout inquiet ! »
Pour Charles Leclerc, les torts sont globalement partagés entre lui et son coéquipier. C’est du 50-50.
« Nous sommes des professionnels. Nous savons qu’il est bon pour nous deux qu’il y ait une bonne relation au sein de l’équipe et que nous travaillions bien ensemble sur la piste. »
« Parfois, je dépasse un peu la limite. Parfois, Carlos dépasse un peu la limite. Il s’agit alors de se parler et de remettre les pendules à l’heure. »
La relation entre Charles Leclerc et Carlos Sainz n’est-elle cependant pas condamnée à se dégrader, puisque l’Espagnol quittera l’équipe l’an prochain ?
Pas selon le Monégasque, qui rappelle que même quand Sainz n’était pas sur le départ, il y avait aussi des moments tendus entre les deux pilotes de la Scuderia.
« Non, nous travaillons très, très bien. »
« Mais dans le passé, nous avons aussi eu ces moments délicats entre coéquipiers, surtout lorsque nous sommes si proches l’un de l’autre en piste. C’est dans ces conditions que ce genre de moments délicats en piste se produit - et tout dépend de la façon dont vous le gérez ensuite, en parlant face à face. Et je pense que cela a toujours été très, très bien géré entre Carlos et moi. »
« Je n’ai donc aucune inquiétude pour l’avenir et, honnêtement, je n’ai constaté aucun changement. »