Ferrari a réalisé l’an dernier sa pire saison depuis 40 ans, avec une 6e place quelque peu infâmante au classement des constructeurs.
Mais l’équipe italienne fonde aussi beaucoup d’espoirs sur 2021, notamment grâce à la toute nouvelle unité de puissance, le grand point faible de Ferrari l’an dernier.
Charles Leclerc, le pilote désormais le plus habitué aux couloirs de Maranello, est ainsi optimiste, mais prudemment, pour la nouvelle saison – et ce même si Mattia Binotto a déjà annoncé que les premiers chiffres étaient prometteurs.
« Je pense qu’il est très difficile de répondre à cette question avant la première course. »
« C’est sûr que cela semble être un bon pas en avant de fait, et il y a eu beaucoup de travail ici. Nous sommes à Maranello avec Carlos depuis le début de la saison, nous avons beaucoup poussé et vu les évolutions et progrès de la voiture. »
« Pour l’instant, c’est toujours positif sur le papier, mais nous devons voir ce que les autres ont fait comme progrès et voir où nous sommes en comparaison d’eux. »
« Je suis convaincu que l’équipe donne le meilleur d’elle-même et nous devons maintenant comprendre, et nous ne comprendrons que lors de la première course. »
De l’autre côté du garage, Carlos Sainz estime aussi que s’il y a des raisons d’espérer, il est encore trop tôt pour être certain que Ferrari ne connaîtra pas une deuxième saison catastrophique d’affilée.
« Pour l’instant, honnêtement, il est impossible de savoir. Nous savons ce que nous avons fait, nous savons ce que disent nos simulations, où nous devrions être en termes de vitesse de pointe et de traînée, etc. »
« Nous avons évidemment tous ces chiffres, mais sans les chiffres de nos concurrents devant nous, il est presque impossible de prévoir où cela va nous mener. »
« Je suis heureux et fier des efforts de toute l’équipe. Nous progressons bien, mais tant que nous n’aurons pas vu ce que nos concurrents ont fait, il sera impossible de savoir si c’est suffisant ou non. »