Malgré le discours alarmiste de Mattia Binotto quant aux performances de la Ferrari SF1000, Charles Leclerc se veut optimiste et assure qu’à défaut d’afficher un niveau de performance impressionnant, la monoplace est facile à utiliser.
"Mercedes et Red Bull sont très fortes, mais notre voiture semble versatile" assure le Monégasque. "Quand vous avez une voiture comme celle-ci, les possibilités de l’adapter au pilote et de progresser sur chaque circuit sont plus importantes."
Le pilote ne veut toutefois pas donner trop d’importance aux essais : "Je n’avais pas d’attente particulière. L’an dernier, ça s’était bien passé et ça allait mal en course."
"Nous avions besoin d’une approche différente et c’est ce qu’on a fait. Cette voiture a progressé en virages et est moins forte en ligne droite, mais nous trouverons bientôt la vérité. Je suis heureux de notre travail."
Christian Horner, le directeur de Red Bull, tient à se méfier de la Scuderia : "Ferrari est restée sous le radar lors des derniers tests, mais je pense qu’il serait idiot de les sous-estimer."
"Leur rythme semble solide et vous voulez toujours aller chercher les problèmes en essais plutôt qu’en course. Je pense que ce seront les mêmes équipes qui se battront à l’avant de la grille cette année."
L’ancien pilote Christijan Albers juge toutefois que le team italien a des problèmes de personnel : "Le souci principal est qu’ils n’ont pas associé les bonnes personnes ensemble. Outre le marché des pilotes, il y a celui des ingénieurs, et je pense que Ferrari recherche encore le meilleur et le plus expérimenté pour diriger le département technique et soulager Mattia Binotto."