Si les nouvelles Formule 1 permettent de se suivre plus facilement cette saison, verra-t-on pour autant plus de dépassements que d’habitude lors du Grand Prix de Hongrie qui aura lieu ce weekend ? La question a été posée aux pilotes, visiblement peu optimistes à ce sujet.
Si Sebastian Vettel est "toujours excité à l’idée de courir en Hongrie," il reconnait qu’il s’agit "d’un circuit sur lequel il est difficile de dépasser. Je m’attends à la même chose cette année, peut-être en aurons-nous un peu plus mais je pense que ce sera compliqué en raison de la nature du tracé."
Le quadruple champion du monde aura également un œil sur le thermomètre à Budapest : "L’année dernière il faisait très chaud durant la course. Et s’il continue à faire chaud de la sorte en Europe, ce sera à nouveau une épreuve très exigeante cette année."
Charles Leclerc non plus ne s’attend pas à voir "beaucoup de changements en Hongrie. Ces voitures permettent de se suivre plus facilement dans les virages rapides, mais pas dans les virages lents et la Hongrie en possède beaucoup, je m’attends donc à ce que ce soit compliqué."
Même son de cloche du côté de Nicholas Latifi : "Nous avons vu une amélioration relative de la possibilité de suivre comparé aux années précédentes, mais ça a toujours été difficile de dépasser en Hongrie."
Le Canadien rappelle par ailleurs que "le phénomène d’aspiration est moins fort, le DRS a moins d’effet cette année."
Gunayu Zhou s’est pour sa part montré un peu plus optimiste que ses homologues : "Nous courons sur des circuits encore plus étroits sur lesquels il est encore plus difficile de dépasser, et les voitures de cette année permettent de se suivre plus facilement, je pense donc que les dépassements restent possibles."