Les deux dernières courses ont semblé porter un coup terrible aux relations entre Robert Kubica et Williams. En Russie, le Polonais avait été prié d’abandonner par pure précaution, faute de pièces de rechange, ce qui avait déclenché la colère du pétrolier Orlen, le soutien de Robert Kubica ; au Japon, après un changement de réglages apparemment inopiné entre les essais libres et les qualifications, il avait pointé du doigt les méthodes de travail de son écurie.
Pourtant dans le paddock de Mexico, Robert Kubica a assuré qu’il n’avait jamais « remis en question l’équipe » dans ses commentaires, en tentant de calmer le jeu.
« J’ai juste questionné leur manière de prendre les décisions. Je pense que nous sommes tous sur le même bateau. Je l’ai montré de nombreuses fois, et pas seulement cette saison : je pense que je suis un gars qui comprend assez bien le sport, et pas seulement du point de vue du pilotage. J’ai senti que certaines choses auraient pu être gérées différemment, simplement en les évoquant davantage. »
« Je ne pense pas qu’il y ait de la tension. La situation n’est pas facile, j’ai une bonne relation avec l’équipe. »
« Bien sûr, ce qui arrive n’affecte pas la relation que j’ai avec les gens avec qui je travaille. Nous comprenons tous très bien notre situation, même si nous avons, probablement, des points de vue différents. »
« Je suis dans ce sport depuis assez longtemps, j’ai connu des situations diverses, et je comprends aussi un point de vue quand c’est celui de l’équipe. C’est pourquoi, probablement, ce serait plus facile de parler de certaines choses, au lieu de les faire différemment. »
On le sent, Robert Kubica vise moins les personnes en tant que telles que les méthodes de travail déficientes de Williams.
« Notre relation n’est pas différente – en rien – de ce qu’elle était auparavant. J’ai un grand respect pour les gens qui travaillent ici ; »
« Bien sûr, parfois, nous sommes limités par les outils qui sont à notre disposition, mais c’est ainsi, et j’ai probablement encore plus de respect pour eux, car je connais la situation. Les gars n’abandonnent pas, ils poussent, vraiment très fort. Ils font vraiment un travail incroyable avec ce que nous avons. »