Daniil Kvyat aura la chance de piloter à nouveau en F1 cette saison : le Russe a été rappelé par Toro Rosso et le Dr. Marko, qui lui donneront une dernière opportunité de prouver sa valeur dans la discipline.
La STR14 a été dévoilée officiellement aujourd’hui. Daniil Kvyat la pilotera dès la semaine prochaine, aux essais de Barcelone. Il y a encore un an, le Russe pouvait-il imaginer pareille perspective ?
« Disons juste que c’est formidable d’être de retour. Cela prouve que vous ne devez jamais perdre tout espoir » souffle l’ancien pilote de simulateur Ferrari.
« L’an dernier, j’ai pris du plaisir dans mon travail chez Ferrari. Ce travail m’a aidé à rester en bonne forme, et à rester au courant des évolutions techniques de la F1. »
Cela fait pourtant un bon moment que Daniil Kvyat n’a plus couru en compétition…
« La dernière fois, c’était au Grand Prix 2017 des États-Unis. Même si, en plus de mon travail dans le simulateur toute l’année, j’ai beaucoup couru en karting – et ça vous aide à rester affûté. »
« J’ai vraiment apprécié l’opportunité que m’a donnée Ferrari l’an dernier. C’était une expérience formidable. J’ai donné tout ce que j’avais. J’ai vraiment apprécié de travailler pour eux. Ils ont été très aimables envers moi. Donc je leur ai redonné ce qu’ils m’ont donné, en travaillant dur, sans jamais dire non à des heures supplémentaires. C’était un plaisir. »
« Pour être honnête, je pense que même si vous pilotez dans le simulateur, de nos jours, ils sont si sophistiqués que vous pouvez vous entraîner. Et conduire si longtemps dans le simulateur, m’a permis de rester en forme et de ne pas oublier le ressenti qu’on a dans une F1. »
L’état de forme psychologique de Daniil Kvyat sera scruté par tous les observateurs : le Russe va-t-il tenir le coup moralement en cas de nouvelles déceptions ?
« Je ne veux pas dire si j’ai changé ou non. Je sais qu’il y a eu beaucoup de spéculation à ce sujet – pour savoir si j’avais mûri ou non, et ainsi de suite… Je préfère répondre sur la piste. Je veux juste monter dans la voiture et voir ce qui arrive. Il y aura plein de travail à faire à Barcelone, avant le premier Grand Prix. Ce sera important pour tout le monde. »
L’ancien coéquipier de JEV a tout de même pu piloter la Toro Rosso à Abu Dhabi, lors des essais privés l’an dernier.
« Après cinq tours, tout me semblait totalement normal. C’était un très bon ressenti, comme si c’était l’un de mes tout premiers jours de tests. C’était des jours très heureux pour moi. J’ai réalisé 155 tours, sans aucun problème. Maintenant, chaque fois que j’irai en piste, le ressentira sera le même, donc c’est assez sympathique. »
« Oui, par rapport à 2017, la voiture avait évolué, mais les choses n’ont pas changé de manière spectaculaire. Donc j’ai pu rapidement être dans le rythme. Pas en repartant exactement du même point qu’en 2017… mais j’étais toujours dans le coup pour quasiment tout. »
Faenza a-t-elle beaucoup changé, ou bien Daniil Kvyat a-t-il retrouvé tous ses collègues de travail ?
« Honnêtement, il y a plus de visages familiers qu’inconnus. Bien sûr, le plus gros changement, c’est le nouveau motoriste, maintenant que nous avons Honda. Du côté de l’ingénierie, tout est relativement identique. »