Avec une hauteur de caisse problématique cette année en F1, avec moins d’appui aérodynamique et des suspensions plus rigides, le Grand Prix de Monaco 2022 s’annonce-t-il bien plus difficile que les années précédentes ? Sans compter qu’avec les nouveaux Pirelli 18 pouces, la visibilité est moindre dans le cockpit.
Réagissant à ces potentielles mauvaises nouvelles, Kevin Magnussen, chez Haas, reste cependant confiant.
« La visibilité est moins bonne dans ces voitures que par le passé. Je ne pense pas que ce soit un problème majeur. Il sera plus difficile de voir le point de corde, mais ça ira. »
Lance Stroll chez Aston Martin F1 est aussi confiant : les pilotes s’habituent à tout...
« Oui, je veux dire, la visibilité est définitivement pire. C’est une de ces choses auxquelles on s’habitue. Donc ce sera certainement un peu plus difficile que les années précédentes. Mais oui, c’est quelque chose auquel on s’habitue depuis les premières courses. »
Lando Norris, sans rien ignorer des défis du Rocher, attend avec hâte de pouvoir, peut-être, signer un nouveau gros résultat à Monaco.
« Je veux dire que j’ai hâte d’y être, tout d’abord. Ça va être probablement l’un des plus grands défis jusqu’à présent, avec la façon dont vous allez devoir gérer la voiture et ainsi de suite. Mais oui, tout le monde est dans le même bateau. Donc, oui, nous verrons. C’était une bonne course pour moi là-bas l’année dernière, c’était beaucoup mieux que ce que nous attendions. J’espère donc que cette année nous pourrons essayer de faire quelque chose de similaire, mais nous devrons attendre et voir. »
Guanyu Zhou, qui vivra son premier Grand Prix de F1, assure que lui aussi s’est fait à ce manque de visibilité.
« C’était un peu difficile pour tous les pilotes au début de la saison, surtout en ce qui concerne la façon dont nous avons garé la voiture sur la grille, car certaines équipes ne pouvaient pas vraiment voir les lignes jaunes. Et oui, depuis, vous savez, nous sommes passés par Djeddah ou Miami, par exemple, ces circuits urbains aux sections très serrées. Donc je pense que nous nous habituons tous, nous verrons bien. »
Alexander Albon prévoit pour conclure une conséquence claire de ce nouveau règlement aérodynamique de 2022 à Monaco : une réduction drastique du temps au tour.
« Nous allons être beaucoup plus lents que les années précédentes, j’imagine. Mais ça va être intéressant. Il faudra un peu plus travailler pour savoir comment prendre les virages et pour trouver où sont les bosses. Donc ça va ajouter un peu plus de caractère au circuit. Il en a déjà beaucoup, mais oui. »
« La visibilité ? Je pense que Djeddah était une sorte de sensation comparable. Et à Djeddah, j’ai eu un peu de mal avec la visibilité, ce n’est pas facile, mais nous nous y habituons maintenant, je pense, en tant que pilotes, et ce n’est pas un si gros problème. »