Nigel Mansell a été amené à s’exprimer sur les pilotes britanniques actuels en F1, et notamment sur les deux jeunes espoirs que sont Lando Norris et George Russell. Ce dernier impressionne le champion du monde 1992, qui s’attend toutefois à voir Lewis Hamilton revenir en grande forme.
"J’apprécie à la fois George Russell et Lando Norris. Je pense que l’opportunité de George est arrivée parce que Lewis n’a pas encore décidé de dépoussiérer son pied droit. Je pense qu’il y va doucement" a plaisanté Mansell.
"Je pense qu’à l’avant, vous avez les trois protagonistes, vous avez Ferrari, Red Bull et Mercedes. Et vous pouvez avoir une autre équipe occasionnellement pour essayer de monter sur le podium, mais ce sont les trois principaux constructeurs qui l’ont fait."
Une statistique juste, en effet, puisque Norris est le seul pilote n’étant pas au volant d’une des trois meilleures voitures qui a atteint le top 3. De quoi saluer les performances du jeune Britannique : "Il fait un excellent travail et je pense que Lando, lorsque la voiture est performante, obtient de bons résultats."
"Le visage de la Formule 1 a changé"
Mansell note aussi que la F1 a évolué depuis plusieurs décennies, notamment sur la manière d’avoir une équipe viable : "Quand je pilotais avec le regretté, le grand Colin Chapman, il m’a pris sous son aile, et il était comme une figure paternelle pour moi."
"Et je n’oublierai jamais, au début des années 80, qu’il disait qu’il dirigeait toute une équipe de 100 personnes qui allaient à toutes les courses dans le monde, qu’il payait les salaires des pilotes et de tout le monde, et c’était certainement moins de trois millions de livres par an."
"Le visage de la Formule 1 a changé, et à moins d’avoir un grand constructeur derrière soi, les entrepreneurs du passé n’existent plus, il faut être un grand constructeur qui dépense beaucoup d’argent."
"En Formule 1, pour rattraper le retard, lorsque vous êtes à la traîne pour être compétitif, vous devez dépenser plus et travailler plus dur, juste pour essayer de rattraper et de rivaliser au même niveau. Et donc, c’est vraiment difficile pour les équipes inférieures qui n’ont pas les budgets nécessaires."