Parmi les pilotes de l’académie Ferrari à suivre tout particulièrement cette année, il y a bien sûr Robert Shwartzman mais aussi Marcus Armstrong.
Le Néo-Zélandais, né en 2000, a été le grand rival de Robert Shwartzman pour le titre de F3, ratant le titre après une lutte intense en 2019.
En F2 chez ART l’an dernier, Armstrong était donc attendu au tournant et on pouvait potentiellement faire de lui un candidat potentiel au titre, comme l’a été Robert Shwartzman. Il a cependant vécu, après un début de campagne encourageant, une véritable baisse de rythme. Il n’a terminé l’année qu’avec 2 podiums, là où Robert Shwartzman jouait régulièrement les gros points.
En 2021, Armstrong restera en F2, chez Dams cette fois-ci. Sa cote a quelque peu baissé et si un pilote de l’académie Ferrari devait être titularisé aujourd’hui, ce serait bien Robert Shwartzman et non lui. Christian Lundgaard, le coéquipier d’Armstrong, a d’ailleurs fini le championnat 7e, quand Marcus finissait 13e.
Mais Armstrong a réussi à quelque peu relever la tête à Sakhir lors de l’avant-dernier round (7e et 4e places), et devra s’appuyer sur cet élan pour rebondir en 2021. Après, il sera trop tard…
Intéressons-nous alors de plus près à ce pilote prometteur de l’académie Ferrari. En vérité Armstrong vient de loin : en Nouvelle-Zélande comme il l’a rappelé récemment, suivre le sport auto occidental n’a rien d’évident… Et son premier souvenir de Grand Prix est étrange et aurait pu le dégoûter de la F1 à jamais : le Grand Prix des États-Unis 2005 avec 6 voitures au départ !
« En Nouvelle-Zélande, vous devez attendre toute la nuit le départ de la Formule 1. Mon père et moi allions la regarder ensemble et je n’arrivais pas à dormir. La course avait lieu à une heure du matin et j’avais quatre ou cinq ans. Je pense que c’était le Grand Prix d’Indianapolis en 2005. »
Comment définirait-il son style de pilotage, à l’aube de la nouvelle saison en F2 ?
« Je dirais que je suis assez calculateur à bien des égards. J’essaie de tout faire pour une raison, et je ne laisse pas grand-chose au hasard. Tout ce que je fais, je l’ai analysé. »
A-t-il un modèle particulier pour inspirer sa carrière ?
« J’ai toujours été un fan de Kimi Raikkonen, même depuis le début. Mon père était un grand fan de Michael Schumacher et quand j’étais enfant, je ne voulais pas avoir le même pilote préféré que mon père et Kimi avait un casque cool, donc c’était mon préféré. »
« J’ai toujours admiré les Néo-Zélandais, surtout quand j’étais jeune et que je montais dans les rangs. Des gars comme Mitch Evans, qui était en F2 il n’y a pas si longtemps. Nick Cassidy, les gars qui avaient environ cinq ans de plus que moi. Brendan Hartley était un peu plus âgé, mais je l’ai toujours suivi aussi. Shane van Gisbergen en est un autre. »
Enfin des circuits qu’il a visités ou qu’il connaît, lequel aurait sa préférence ?
« Je dirais le Mugello, c’est tout simplement fou. C’est près de chez moi, à Maranello, et j’y ai fait beaucoup de tours dans le passé. Vous devez savoir ce que vous faites autour du Mugello parce que c’est un de ces circuits où vous ne pouvez pas vraiment vous en tirer avec des erreurs. »