L’annonce de jeudi dernier de l’alliance de General Motors et sa marque Cadillac avec Michael Andretti a grandement surpris le monde de la F1.
La FIA a salué cette annonce et taclé les sceptiques alors que la F1 a traité cela avec la plus grande des réserves possibles, ce qui commence à créer quelques polémiques dans les médias : la Fédération est-elle sur la même longueur d’onde que la FOM concernant l’arrivée d’une ou plusieurs nouvelles équipes dès 2026 ?
Quoiqu’il en soit, Mario Andretti, ancien pilote de F1 et champion du monde en 1978, est revenu sur ce partenariat dévoilé par son fils et la marque américaine.
"Je fais partie des discussions, explique Andretti, âgé aujourd’hui de 82 ans, lors d’une visite au Consumer Electronics Show de Las Vegas.
"Je travaille avec Michael tous les jours. Je suis en contact permanent avec le président de la FIA (Mohammed Ben Sulayem). Nous avons travaillé ensemble sur une partie. Je connaissais tous les événements à venir et cette annonce évidemment."
"Je suis juste ravi qu’on en soit arrivé là, sans aucun doute, parce que je pense que le partenariat avec General Motors est fantastique, certainement pour nous et j’espère que ça l’est pour eux. Le fait que General Motors sera pour la toute première fois en position d’entrer en Formule 1, c’est une bonne chose pour le sport."
Le rôle de Mario chez Andretti Global F1 peut être décrit comme celui de consultant. Il prend soin de laisser Michael et son équipe de partenaires se charger du gros du travail.
"Je suis aussi ravi que possible pour Michael et son équipe. Je suis là mais à l’extérieur du premier cercle, si vous voulez. Je ne veux pas de travail ou de rôle, mais j’apprécie ce qui se passe, et j’ai été appelé à en faire partie. J’aide là où je peux."
L’accueil très réservé de la FOM - et de certaines équipes - n’émeut pas vraiment Mario Andretti.
"General Motors est avec nous pour l’avenir, c’est fait. C’est officiel, c’est le plus important. Vous devez avoir un tel soutien parce qu’il y a tellement de pièces mobiles à mettre en place pour pouvoir y arriver. Cela fait près d’un an que nous y travaillons, ce mouvement a commencé en février de l’année dernière. Nous avons essayé de cocher toutes les cases. Certaines personnes ont été très utiles, d’autres pas."
"Dans l’ensemble, cependant, les personnes importantes ont toujours été là avec nous et ont cru en nous. Et je suis si fier de Michael. Beaucoup de gens auraient abandonné à mi-chemin, très honnêtement. Nous avons fait beaucoup de travail et nous avons réuni ce qu’ils ont demandé. C’est une question de formalités maintenant."
Andretti confirme que l’équipe dispose d’une organisation prête à entrer en action en F1 de manière compétitive.
"Nous avons tellement de gens qui veulent venir – des gens bons, expérimentés – mais beaucoup ne veulent pas quitter leur travail qu’ils ont à moins que nous ayons quelque chose de sûr. Nous avons fait beaucoup de travail pour nous préparer comme si nous avions déjà la permission. Donc, nous ne partons pas de zéro mais dès le feu vert donné, les embauches afflueront."