Le Dr Helmut Marko a dénoncé les dernières rumeurs liant la deuxième équipe de Formule 1 de Red Bull à un rachat, tout en admettant qu’il y a toujours des troubles de nature "politique" en interne à résoudre.
Une source d’information spécialisée au Japon a rapporté cette semaine que l’ex patron de Haas F1, Gunther Steiner, pourrait avoir derrière lui un groupe d’investisseurs qui lorgne sur RB F1 - anciennement connu sous le nom de Toro Rosso et AlphaTauri.
Mais Marko, le consultant autrichien de Red Bull en F1, affirme que les rumeurs ne sont pas vraies.
"Je ne comprends vraiment pas d’où viennent ces choses. Tout a été clarifié et réglé avec les actionnaires. Peut-être que mes propos étaient trop ambigus à ce sujet mais je ne crois pas que le groupe Red Bull ait envie de vendre sa 2e équipe. En tout cas je ne suis pas au courant si c’est le cas."
Ce qui n’est pas réglé, cependant, c’est l’évidente lutte de pouvoir pour le leadership qui a lieu actuellement chez Red Bull - ce qui pourrait expliquer les dernières rumeurs de vente de RB.
La saga est devenue publiquement plus silencieuse depuis plusieurs semaines.
"Au fond, il s’agit maintenant de restaurer le calme dans l’équipe," insiste Marko. "Et c’est urgent. Comme nous l’avons vu en Australie, Ferrari est là quand nous ne sommes pas à 100%."
"D’autres facteurs ont joué un rôle, mais notre objectif doit être un quatrième titre de champion du monde consécutif. Tout le reste est subordonné à cela."
Il ne fait aucun doute que Red Bull Racing - et même plus haut au sein de la célèbre société de boissons énergisantes - s’est effectivement scindée en deux camps.
D’un côté se trouvent Christian Horner et la faction thaïlandaise qui détient 51 pour cent des actions, de l’autre côté le côté autrichien - avec Marko, 80 ans, dans ce camp.
"C’est de la politique," dit Marko sans nier, "et cela ne m’inquiète pas pour le moment. Il s’agit avant tout de remporter le championnat du monde."
La rumeur court que Max Verstappen pourrait tout de même quitter l’équipe. Le triple champion du monde a récemment soutenu publiquement son mentor.
"C’était un très grand signe de loyauté," admet Marko. Quant au fait que Verstappen s’en irait si Marko devait partir, il répond : "je ne prends pas cela pour acquis du tout, surtout à notre époque."
"Max est incroyablement concentré. Il n’a pas besoin d’une équipe autour de lui pour l’aider dans ces situations. C’est un phénomène exceptionnel à seulement 26 ans et il suit son propre chemin - et c’est une très bonne chose."