Sans savoir encore ce que fera la France pour son Grand Prix, la Formule 1, la FIA et les équipes semblent en tout cas disposées à débuter au pire des cas en Autriche, début juillet, comme nous vous le rapportions hier soir.
Helmut Marko, consultant au sport automobile de Red Bull, admet être en lien permanent avec son patron, Dietrich Mateschitz, et le gouvernement autrichien afin de préciser les choses.
Même si l’incertitude règne encore, l’idée d’une course à huis clos n’effraie pas, ni les autorités, ni Red Bull.
"Rien n’est encore décidé mais la tendance est positive. De notre côté, celui de Red Bull, nous sommes prêts en principe à tenir la course dans ces conditions," explique l’Autrichien.
Bien évidemment, tout ceci sera lié à l’absence d’une 2e vague d’épidémie en Autriche et en Europe lorsque les confinements seront progressivement levés.
"Il ne devra pas y avoir de nouveaux cas importants de coronavirus et bien entendu il y aura des mesures de précaution maximum à respecter."
"Ce qui est certain, c’est que s’il y a une course, ce sera sans public. Ensuite, combien de personnes non essentielles à la tenue d’un Grand Prix seront admises comme les dizaines de médias que nous avons d’habitude dans un paddock, ce n’est pas encore connu."
On évoque trois courses à Silverstone. Pourrait-il y en avoir deux à Spielberg ?
"Ce n’est pas encore dans nos considérations. Tout va dépendre des demandes de Liberty Media, si on doit faire 2 courses ou non," conclut Marko.