Le Dr Helmut Marko a déclaré que la lutte de pouvoir en cours entre Red Bull GmbH (en Autriche) et Christian Horner avait fait disparaître au moins la tension en public.
Marko, le consultant en F1 de la marque de boissons énergisantes, est directement sous contrat avec Red Bull GmbH, sera remarquablement absent à Montréal.
Cependant, il dit que ce n’est pas parce qu’il y a encore des efforts pour le mettre sur la touche ou l’évincer - mais parce que l’État de Styrie lui remet un prix pour ses services rendus à la région.
"Mais cela ne sert pas à grand-chose parce que je ne vais pas au bal de l’opéra !"
Marko estime qu’il est important de gérer les turbulences internes et le scandale qui ont entaché le début de la saison 2024.
Rien n’est totalement réglé mais "j’ai conclu une trêve" révèle Marko lorsqu’on l’a interrogé sur le conflit avec le patron de l’équipe, Christian Horner.
Une trêve ne veut évidemment pas dire la fin de la guerre mais ce qui est plus important dans l’esprit de Marko, c’est que Red Bull, qui a dominé toute l’ère de la réglementation sur l’effet de sol de 2022 à ce jour, est désormais sérieusement concurrencée par Ferrari et McLaren.
"Nous avons perdu la domination des trois premières courses. La concurrence a rattrapé son retard au cours de la troisième année de la réglementation actuelle en copiant certaines choses et même en les améliorant."
"Il n’y a plus beaucoup de place pour l’innovation. Mais c’est simplement une évolution logique."
La difficulté de la RB20 à gérer les bosses et les vibreurs agressifs est devenue douloureusement évidente pour Red Bull lors de la dernière course à Monaco.
"Ferrari est meilleure à cet égard et ils sont également meilleurs en termes de vitesse de pointe. Le fait est que nous n’allons pas au Canada en tant que favoris."
"Mais Red Bull n’abandonne pas. Nous allons combiner toutes nos forces. Même si nous ne sommes plus dominants, nous voulons en tirer le maximum et viser le titre de champion du monde."
Enfin, Marko a laissé entendre que des mesures étaient en cours au niveau de la Formule 1 pour éviter une répétition du GP de Monaco, douloureusement lent et processionnel, qui a eu lieu récemment.
"C’était une farce," admet-il, "mais ils envisagent déjà un nouveau tracé, il n’est pas question de perdre cette course. Notamment parce que l’atmosphère à Monte-Carlo est tout simplement incomparable."