Le Dr Helmut Marko dit qu’il réserve son jugement sur le succès ou l’échec du Grand Prix F1 de Las Vegas, qui coûte plusieurs milliards de dollars à la FOM mais doit en récolter bien plus au cours des 10 années de contrat.
C’est Bernie Ecclestone qui avait initialement introduit la F1 dans la dynamique capitale américaine du jeu en 1981, mais la course elle-même a été un échec : elle s’est déroulée sur le parking inadapté du casino Caesars Palace.
Faire mieux en 2023 n’est donc pas compliqué mais, malgré l’ambition de Liberty Media, le nouvel événement est déjà très controversé en raison de ses perturbations locales et de ses tarifs hors de portée du grand public.
Lorsqu’on lui demande si le centre ville d’une métropole américaine fantasque comme Las Vegas est le bon endroit pour un sport sérieux comme la Formule 1, le consultant de l’équipe Red Bull, le Dr Marko, n’en est pas sûr.
"Je ne suis pas la bonne personne à qui poser cette question."
"Mais nous devons donner une chance à cet événement avec tout son glamour. Je vais d’abord examiner le tout sur place, passer le week-end complet et vous donner mon avis plus tard."
"Je me laisserai surprendre. Tout est nouveau, comme la logistique - nous marchons jusqu’au paddock, etc. Et personne ne sait comment les basses températures vont affecter les choses."
Selon les prévisions météorologiques, il fera environ 10°C pour les séances de qualification et le Grand Prix de fin de soirée, soit une température plus élevée que ce qui était initialement craint (5°C).
"C’est encore bien froid," insiste Marko. "Il n’a pas fait aussi froid lors d’un Grand Prix cette année. Ce sont des conditions complètement nouvelles pour les réglages, etc."
Quant au tracé de la piste, Marko dit qu’il semble être "similaire à celui de Bakou".
"Je suis curieux de voir comment les longues lignes droites se passeront dans la réalité. Et comme il n’y a pas de courses de support, nous pouvons nous attendre à une évolution significative de la piste."