Helmut Marko a été interrogé sur le week-end de Sergio Pérez en Hongrie, alors que le Mexicain s’est encore compliqué la tâche avec un accident en qualifications. Le conseiller de Red Bull n’a pas mâché ses mots et a admis que ces montagnes russes étaient en quelque sorte devenues la marque de fabrique de son pilote.
"Un week-end typique de Perez GP, je dirais : imprévisible" a déclaré Marko. "Très bon le vendredi, juste derrière Verstappen et avec les meilleurs longs runs de tous les pilotes, puis malheureusement une erreur stupide en qualification, ce qui a entraîné la 16e place sur la grille, suivie d’une course très forte jusqu’à la septième place."
"Il n’y a que des hauts et des bas avec lui. Personne ne sait quand il va briller ou quand il va faire une erreur. Il n’y a tout simplement pas de bonnes performances constantes. L’avance de Max au championnat des pilotes est toujours de 76 points."
"Au championnat des constructeurs, McLaren a réduit l’écart à 51 points. L’avance de Verstappen sur Norris est presque l’équivalent de trois victoires en course, ce qui est suffisant, voire rassurant. Nous devons être performants de manière constante et être capables de gagner à nouveau par nos propres moyens."
"La défense du titre des pilotes sera certainement moins difficile que celle du trophée des constructeurs, car McLaren continue à marquer des points avec ses deux pilotes devant. C’est notre principal problème : nous avons marqué beaucoup trop peu de points avec Checo Perez lors des dernières courses."
Ralf Schumacher n’a pas été tendre avec Pérez, estimant que Red Bull devait désormais débarquer Pérez et le remplacer pour la fin de saison : "Combien de fois dois-je le répéter ? Je ne sais pas combien de temps Red Bull est prête à regarder et à se soumettre à cela."
"Je pense qu’il n’y a plus de raison. Et Perez le sait lui-même. Les dégâts, nous n’avons même pas besoin d’en parler. Red Bull a tellement de pilotes. Il faut que ça s’arrête. Il faut vraiment mettre fin à ses souffrances. Je suis désolé. C’est une catastrophe pour lui aussi."