Helmut Marko est heureux que Red Bull, dont il est consultant, se batte contre Ferrari cette année. L’Autrichien estime que la Scuderia est dans un état d’esprit et une approche similaires à celles de l’équipe de Milton Keynes.
"Ferrari fonctionne comme nous le faisons. Il y a de la passion, de l’émotion, de la sportivité, du respect" note Marko. "Vous pouvez le ressentir dans tous les domaines. Nous avons une relation de compétition, mais avec des règles sportives, ce qui se remarque non seulement chez les pilotes, mais aussi dans les conceptions techniques."
Et Marko d’aborder le sujet Mercedes F1, qui était la rivale principale de Red Bull l’an dernier, en rappelant que l’équipe championne du monde n’est pas en si mauvaise posture sur le plan comptable. Selon lui, il est crucial de ne pas dénigrer le team de Brackley.
"Hamilton n’est qu’à neuf points de Verstappen. Ils ne font pas du tout une croix sur le championnat du monde. Ils reviendront, c’est sûr. Cela se terminera probablement par une lutte à trois."
L’ancien patron d’équipe en F1, Colin Kolles, pense que le travail que Ferrari a fait avec la F1 sur les biocarburants l’aide aujourd’hui à briller. Selon lui, le moteur italien est redoutable et bénéficie de l’accord secret de 2020, dans le cadre duquel la Scuderia devait aider la F1 à travailler sur ces technologies.
"Avec le recul, peut-être que la pénalité n’était pas du tout une pénalité" a déclaré Kolles à Sport1. "Peut-être que Ferrari a même bénéficié involontairement de la recherche conjointe avec la FIA ? J’ai entendu dire que le moteur Mercedes rendait une demi-seconde par tour en Arabie saoudite."
Un chiffre que réfute immédiatement Helmut Marko, bien qu’il soit d’accord quant à la hiérarchie entre les blocs propulseurs : "Ce n’est pas autant, mais leur moteur est clairement en retrait."