Porsche et Audi seraient donc très intéressés par une arrivée en Formule 1, à l’horizon 2025-2026.
Cette semaine, le patron de Porsche Motorsport a déclaré que son équipe ferait un retour en Formule 1 "avec les bonnes conditions", en tant que motoriste ou, pourquoi pas, avec sa propre équipe.
Mais quelles seront ces conditions ? Toto Wolff, chez Mercedes F1, a déjà déclaré qu’il n’y aurait pas de chèque en blanc. Chez Red Bull, où on pourrait considérer l’arrivée du groupe Volkswagen comme une bonne nouvelle, la nouvelle est aussi à prendre avec des pincettes selon Helmut Marko.
"Si d’autres constructeurs arrivent, ils voudront dans un premier temps des temps de banc d’essai illimités. Nous ne pensons pas que ce soit une bonne chose !" lance l’Autrichien.
En effet Red Bull Powertrains, la filiale moteur en train d’être mise en place, ne pourrait pas lutter face à un constructeur. Et rien ne dit que Porsche voudrait s’associer avec Red Bull.
"Nous nous considérons comme un nouveau constructeur. Parce que les moteurs que nous allons utiliser jusqu’en 2026 n’ont pas été développés par nous. Nous en avons les droits intellectuels, mais c’est une histoire compliquée. Nous avons le droit de les utiliser, mais ils ne nous seront pas donnés pour un développement ultérieur."
Red Bull construira-t-elle réellement des moteurs de manière indépendante à partir de 2026 ?
"Nous pouvons tout faire indépendamment. Si une collaboration se présente, qui peut augmenter notre qualité, alors nous en discuterons certainement."