Après les protestations de Mercedes F1 contre l’aileron arrière de la Red Bull RB16B, qui ont conduit la FIA à durcir les contrôles de rigidité, l’équipe autrichienne avait assuré que l’aileron avant de la Mercedes W12 se pliait plus que ce qu’autorise le règlement.
Helmut Marko, le conseiller Red Bull, insiste et assure que Red Bull continue de remarquer une souplesse trop importante sur la partie avant des monoplaces de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.
"Nous avons transmis à la FIA nos préoccupations et les clips vidéo qui montrent clairement comment cet aileron se plie vers le bas" explique Marko. "C’est entre les mains de la FIA."
"Nous n’intervenons pas pour exercer une quelconque pression. Nous ne disons pas comme eux pour notre aileron arrière que nous irons jusque devant la Cour d’appel internationale. Mais nous espérons que notre demande recevra l’attention qu’elle mérite."
Si ce n’était pas le cas, Marko sous-entend que Red Bull pourrait à son tour développer un aileron plus souple : "Nous serions étonnés que ça ne soit pas le cas, mais nous en prendrions note."
Après les ailerons et les pressions de pneumatiques modifiées après Bakou, Red Bull a été dans le viseur de la FIA via une réclamation de Mercedes au sujet des arrêts aux stands, trop rapides selon ses rivaux. Marko s’étonne des attaques hors piste contre Red Bull mais ne s’inquiète pas de leur issue.
"C’est la multitude de choses qui s’enroulent contre nous qui est un peu étonnante. Mais les choses se retournent contre eux. Et les médias le perçoivent aussi comme nous le voyons, à savoir qu’ils ont le rôle du perdant sans fair play."
Marko réfute que Red Bull prenne des risques lors des arrêts au stand : "Non, l’argument de la sécurité qui est donné n’a, à mon avis, aucune base solide. Si une roue n’est pas correctement serrée, vous êtes hors course. Et c’est la plus grande de toutes les punitions."