Le Grand Prix d’Arabie saoudite de Red Bull Racing aurait pu se conclure dans la joie et la bonne humeur avec un nouveau doublé des RB19 mais c’était sans compter sur les tensions internes, claires et notables, qui ont éclaté à la fin et après la course.
Sergio Perez affirme toujours qu’on lui a demandé de ne pas améliorer son meilleur tour en course et c’est pourquoi il a relâché l’accélérateur après quelques virages dans son dernier tour, alors qu’il améliorait sa propre marque. Max Verstappen n’a lui rien demandé et y est allé malgré plusieurs avis contraires de la part de son ingénieur de course.
Pour le Mexicain, il y a "un problème de communication interne à régler avant la prochaine course. Nous devons être sur un pied d’égalité concernant nos chances."
"Je suis là pour me battre, je suis là pour viser le titre. Si je ne peux pas avoir les mêmes libertés, cela ne sert à rien que je vienne. Devenir un jour champions du monde, c’est la seule raison pour laquelle je suis en F1. C’était serré à Bahreïn et c’était la même chose ici. Il n’y a que de petites marges entre nous deux."
Comment le Dr Helmut Marko explique-t-il cette nouvelle polémique chez Red Bull alors que l’ambiance devrait être à la fête ? Y a-t-il une différence de communication et donc de chance entre les deux pilotes ? Une chose est sûre, l’Autrichien ne voit pas où est le problème et ne cherche donc pas à calmer le début d’incendie dans la maison Red Bull...
"La communication interne était que les deux demandaient qui avait le tour le plus rapide. Nous l’avons transmis et n’avons donné aucun ordre de ne pas le faire. Max a attendu jusqu’à la fin, c’était tactiquement très bien fait. Checo n’a tout simplement pas pu réagir."
"Nous ne pouvions pas contrôler cela. C’est juste Max. Pour lui, c’était pour la tête du championnat du monde."
Marko a également confirmé qu’en raison de problèmes de fiabilité potentiels, Verstappen et Perez ont été invités à piloter de manière à protéger leurs voitures.
"Au final, les deux pilotes ont assez bien suivi nos consignes," conclut Marko.