La plus grande évolution de la saison de Red Bull "fait ce qu’elle est censée faire", a déclaré le Dr Helmut Marko, conseiller de l’équipe, après les essais libres 1 et 2 en Hongrie hier.
En fait, Max Verstappen - avec l’évolution complète comprenant le capot moteur et les pontons, contrairement à son équipier Sergio Perez - était un quart de seconde plus lent que Lando Norris et sa McLaren.
Mais Marko a déclaré au Hungaroring : "Max n’est pas encore très satisfait, mais nous n’avons pas roulé à pleine puissance du moteur, nous aurions donc pu signer un meilleur temps. Sur les longs relais, nous étions les plus rapides."
"Nous remarquons déjà une différence par rapport aux autres mises à jour que nous avions. Ces mises à jour étaient beaucoup plus petites et n’ont eu que peu d’effet."
"Là, il y avait plus d’équilibre, plus de cohérence donc il y a moins de sous-virage et de survirage, et donc la voiture ne part pas dans tous les sens."
"Mais avec les règles que nous avons maintenant, nous sommes presque au plafond en termes de développement."
Marko a ajouté qu’il n’était pas trop préoccupé par le fait que Norris ait terminé vendredi avec le meilleur temps.
"Premièrement, McLaren a poussé le moteur à fond et nous non. Et deuxièmement, Max a fait une erreur dans le virage 2."
Il a révélé que Perez avait "90 pour cent" de la mise à niveau en place sur la voiture sœur, à quelques dixièmes du rythme de Verstappen.
Quand on lui a demandé pourquoi Perez était soudainement de retour dans le rythme alors que les rumeurs tourbillonnent sur son avenir immédiat chez Red Bull, Marko a souri : "Il m’a dit qu’il revenait juste de vacances. Apparemment, cela a aidé."
Le nouveau plancher de Ferrari, quant à lui, semble avoir éliminé le problème de rebonds, même si la mauvaise série de Charles Leclerc s’est poursuivie avec un accident aux essais.
"Après Monaco, les gens ont plaisanté en disant qu’ils avaient sauté dans le port après leur victoire là-bas mais n’avaient jamais refait surface," a plaisanté Marko.
"Mais le circuit semble leur convenir ici. Nous avons quatre équipes sur un pied d’égalité."