La F1 se prépare à une révolution technique en 2022, qui limitera davantage les développements techniques pour les équipes. Celles-ci auront en effet quelques zones de la voiture sur lesquelles travailler, mais le directeur de course de la FIA, Michael Masi, assure qu’il leur sera toutefois possible d’interpréter au mieux le règlement pour trouver des solutions innovantes.
"Leur rôle est d’interpréter les règlements du mieux qu’ils peuvent" a déclaré Masi au podcast Beyond the Grid. "Cela favorise-t-il nécessairement des courses plus serrées ? Probablement pas, mais je pense qu’il y a encore assez de liberté, en particulier dans la manière dont les règlements de 2022 ont été faits. Oui, ils sont plus restrictifs, mais il y a une certaine liberté pour les équipes qui veulent continuer à montrer leur ingéniosité et leur innovation."
"C’est un équilibre, pour être honnête. Ce n’est pas facile, d’une manière ou d’une autre. C’est un bon équilibre, mais j’ai bon espoir et je suis convaincu que la FIA, la collaboration avec la F1 et le soutien des équipes ont trouvé le bon équilibre pour le nouveau règlement."
Le DAS de Mercedes est une des dernières innovations spectaculaires en F1, et celui-ci a été légalisé définitivement en Autriche après des mois de spéculation, et une réclamation de Red Bull pour clarifier la situation. Masi n’a pas étonné que l’équipe autrichienne en appelle aux commissaires de la FIA.
"Avant Melbourne, il y avait des discussions quant au fait que ça arriverait. Les bruits de paddock étaient très clairs. En Autriche, nous avons été avisés vendredi, peu avant que ça soit officiel, qu’il y aurait une réclamation au sujet du DAS. Les commissaires, comme tout le monde l’a vu, on vécu une longue nuit et ont même tenu une réunion via Zoom avec d’autres commissaires à cause des restrictions de personnel, avant de prendre leur décision."